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Culture pour chacun et inculture pour tous ?

Publié le 16 septembre 2010 par Ep2c @jeanclp

Rappel du chapitre précédent :

La crise économique et sociale que nous traversons pose à nouveaux frais la question du « faire société ensemble » alors même que s’accentue l’individualisation des pratiques, y compris les pratiques culturelles. Face à ce constat, la « Culture pour chacun » se veut une mobilisation des acteurs non seulement pour l’élargissement des publics mais aussi pour une adaptation de l’offre aux évolutions de notre société et au numérique. Je veux diriger résolument les efforts du ministère vers une culture partagée et diversifiée qui ne laisse à l’écart aucun territoire, aucun groupe social, aucune classe d’âge.

Frédéric Mitterrand, ministre de la culture.

Vient de paraître, en forme de contre-pied ?

Comme tout est devenu culture, il ne sert plus à rien de se cultiver. Dix ans après sa création, le ministère de la Culture est pris à parti, et Malraux voit son action contestée. L’état qui jusque-là était un vecteur d’entraînement, paraît à la traîne, pire même, il semble entériner aujourd’hui un retrait généralisé au profit des industries culturelles. Pourquoi en sommes-nous arrivés à de telles confusions à l’heure où la démocratisation culturelle, cette belle utopie de porter la culture à tout un chacun, ne veut plus rien dire ?



C'est extrait de l'ouvrage de Serge Chaumier : L’INCULTURE POUR TOUS. La nouvelle utopie des politiques culturelles.

( Quatrième de couverture proposée par son éditeur l'Harmattan )

On trouve également une analyse de cet ouvrage sur le blog Option Culture de Jean-Michel Tobelem, (docteur en gestion, enseignant à l’Ecole du Louvre ainsi que dans plusieurs universités et écoles de commerce, auteur de nombreuses publications, il dirige la collection « Gestion de la culture et du secteur non lucratif » chez l’Harmattan). Bonne occasion de faire la connaissance de ce blog.

Il cite quelques passages dont ceux-ci :

  • Finalement ce sont les objectifs de fréquentation et de développement économiques et touristiques qui prennent le dessus dans la mise en œuvre de projets culturels” (p. 183).

  • Les résistances au discours de la marchandisation de la culture se sont effondrées dans le milieu culturel lui-même, pourtant longtemps rétif car parce qu’encore imprégné d’une culture humaniste” (p. 198).



A suivre...

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