C'est à une jeune artiste plasticienne, Anaïs Lelièvre, que l'on doit cette étonnante installation, posée le temps de quelques jours dans le lac des Buttes-Chaumont...
Le nom de l'oeuvre est "Flottement cellulaire" et est composée de dizaines de ronds de liège ancrés dans l'eau, sur lesquels ont été collées des images, celle d'une langue en très gros plan.
L'ensemble forme une très étrange "fleur" à la surface tranquille de l'eau, dont chaque partie évolue indépendamment des autres, au fil de l'eau...
Mais vu du bèlvédère, on a surtout l'impression d'observer une souche de cellules sous microcospe.
L'artiste, fascinée par les rapports entre le technologique et le charnel, a voulu évoquer selon ses termes, "la soupe primitive d'où la première cellule est née", " la nature incertaine, flottante de ce corps, entre fluide
et solide, végétal, animal et végétal (...)" (à lire aussi sur son blog)
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Mais ce qui donné aussi du charme à cette vision est l'apparition soudaine d'Anaïs Lelièvre, venue nettoyer son oeuvre et du coup, interagissant avec elle...
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Une belle "mise en bouche" pour le foisonnement d'art moderne des prochaines semaines, entre Nuit blanche, FIAC et des dizaines d'expos !
"Flottement cellulaire" par Anaïs Lelièvre
Jeu de briques
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