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"Les aigles puent" de Lutz Bassmann

Par Secriture @SEcriture

Ce livre a été chroniqué dans le cadre d’un partenariat avec

 

et

 

 et dans le cadre de l’organisation du Grand Prix Littéraire du Web Cultura

Les aigles puent de Lutz Bassmann

Résumé (quatrième de couverture) :

Un homme, Gordon Koum, revient dans une ville détruite. Toute sa famille repose sous les décombres. Lui-même, irradié, va mourir. La guerre est partout, l’ennemi indescriptible frappe sans cesse… Près de lui il remarque un pantin noirci et la dépouille miraculeusement intacte d’un rouge-gorge. Il se tourne vers eux pour parler, mais, au-delà, il s’adresse à ses enfants, à sa femme et à ses camarades disparus. Il raconte de petites histoires bizarres, cruelles, tendres, toutes marquées par un humour noir dévastateur. Et peu à peu il retrace la geste d’une communauté de fin du monde, où les faibles survivent en puisant leur force dans le rire décalé et dans une violence qu’ils savent inutile. Réfugiés, errants, sous-hommes, éclopés vivant dans leurs rêves, personnages de l’après, voilà les héros dont Gordon Koum évoque la mémoire. Il leur rend hommage parce qu’il les aime. Et aussi parce qu’ils possèdent encore, au cœur du dénuement et du cauchemar, la lumière qui fait d’eux des résistants magnifiques, des amoureux, d’authentiques et indomptables humains.

Ce que j’en pense :

Voilà un livre qui m’a laissée bien perplexe. Perplexe d’abord en ce qui concerne le style de narration : tantôt à la troisième personne, tantôt à la première personne, d’un chapitre à l’autre voire d’un paragraphe à l’autre. De plus, le « je » n’est pas le même en fonction des passages. D’où un peu de mal à suivre... Perplexe ensuite par rapport à la structure du roman : il se découpe en plusieurs petits chapitres racontant différentes anecdotes sans lien apparent, si ce n’est que les personnages évoqués vivent dans le même monde. Si je n’avais pas lu le résumé (et au vu des changements de narrations non évidents), je n’aurais pas compris qu’il s’agissait en fait des souvenirs du héros (Gordon Koum). Perplexe enfin en ce qui concerne l’histoire : apparemment elle se passe dans un futur lointain où un nouvel ordre a été créé. On en apprend un peu dans les anecdotes racontées mais pas assez pour vraiment comprendre quand, où et comment ça se passe. Espérant en apprendre davantage au fil de ma lecture, j’ai lu rapidement le livre (qui est assez court) mais je n’ai malheureusement pas eu de réponses à mes questions. En tout cas, ça a l’air d’être un monde apocalyptique avec extermination de population par des attaques chimiques, entre autres. D’où un roman plutôt noir.

N’ayant donc pas accroché, je n’ai pas été conquise par ce roman si particulier.


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