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Soleil vert

Par Tangokoni

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1973, Richard Fleisher, adapte le roman "Make Room" de Harry Harrison.

Nous sommes en 2022, l'atmosphère de la terre a changé, plus de faune, plus de flore, plus d'aliments comestibles, ou trés peu, accessibles uniquement aux personnes trés bien nanties.

Les autres se nourrissent d'un pilule : Le soleil vert.

De violents troubles, animés par la population, sont punis par les services d'ordre. Chacun a peur de mourir de faim, c'est la lutte pour avoir sa pilule.

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Le détective Robert Thorn (Charlton Heston), mène une enquête suite au meurtre d'un des patrons de la firme qui fabrique ces pilules.

Ce qu'il va découvrir, est effroyable.

1973 ? l'avenir de la planète 49 ans plus tard, laisse bien des questions en suspens. Harry Harrison ne voit pas trop cet avenir en rose, mais plutôt sombre.

Le titre original du film américain "Soylent", qui veut dire Soja /lentilles, sera donc transformé en Soleil vert.

Pourquoi soleil ? peut-être car sans le soleil la terre n'existerait pas, pour mettre un peu de soleil au coeur, et aider à supporter la vie que les terriens mènent dans cette fiction.

Hors mis la terrible fiction, une grande amitié est abordée, celle du détective avec Sol Roth (Edward G.Robinson).

Cette amitié ne prendra fin que lorsque Sol demandera d'en terminer avec la vie.

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Charlton Heston et Edward G.Robinson, étaient amis dans la vie, ce dernier était en dernière phase d'un cancer quand il a tourné le film, mais seul Heston le savait, et lors du tournage, il pleurait vraiment, ce n'était pas du cinéma, son ami E G.Robinson, décèdera quelques semaines aprés la fin du tournage.

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Le film ne manque pas d'être accompagné d'un bande originale sublime, qui ne peut que nous confiner dans cet atmosphère de détresse, lorsque Sol est en clinique savourant ses derniers instants de vie, en visionnant des champs, des fleurs, des paysages qui n'existent plus en 2022, les mélodies ne sont autres que des symphonies de Beethoven et de Tchaikovski ou encore de Grieg.

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Une fiction, certes, mais qui laisse se poser des questions sur notre avenir, si l'humain ne cesse un jour d'être son propre prédateur.

Un film inquiétant et bouleversant, magnifiquement interprété et réalisé.

Encore un chef d'oeuvre.

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