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La prédiction des comportements mise en cause

Publié le 20 septembre 2010 par Sebastienm

Inconnu 7H99

La plupart des sociologues affirment l'existence de lois qui régiraient le fonctionnement des grands groupes avec comme conséquence directe d'être capable d'établir des prédictions.

Il est vrai que depuis l'ouvrage de Gustave Le bon en 1895, de nombreuses études ont tenté de le démontrer. Même Google tente de devenir un outil de prédiction sans réussite mais avec malice. (le plus simple est de lire le billet d'Olivier Ertzscheil, maître de conférence en science de l'information et de la communication au titre évocateur :La réponse avant la question. Ou le complexe du scribe. que nous a proposé JM7H99 pour animer le débat sur l'évaluation de la formation.)

Un pavé dans la marre des sociologues

Connaissez vous pardus ?

Un jeu en ligne avec plus de 300 000 joueurs où il est question pour des commerçants, des pirates, des contrebandiers, et autres personnages de lutter les uns contre les autres pour la prospérité et la gloire, ca ne vous rappelle rien ?

Résultat ?

Stefan Turner, directeur de recherches a accompagné des doctorants en se servant données des 300 000 joueurs pour participer à la rédaction d'une thèse de doctorat dans le domaine des systèmes complexes.

Contrairement aux lois de la physique (mécanique, quantique ?), les lois pré-établies sur les comportements ne seraient pas universelles, elles se modifieraient en fonction du temps et de la culture.

Concrètement, les scientifiques ont analysé 6 différents types d'interaction avec l'aide des méthodes de la théorie des réseaux. Trois avec des notes positives (amitié, communication, marché), et trois avec des notes négatives (l'hostilité, l'agressivité et la punition). Ils ont mesuré comment des tensions sociales peuvent apparaître puis se résoudre, comment les relations d'amitié se répartissent, comment se caractérisent typiquement les réseaux d'hostilité, quelle influence a la communication sur le commerce, comment sont punis les comportements de groupe agressifs.

En outre, les chercheurs ont constaté que des interactions négatives sont moins réciproques que des interactions positives : quand quelqu'un dit "tu es mon ennemi", beaucoup moins de joueurs répondent "tu es aussi mon ennemi" alors que pour la proposition positive "tu es mon ami" est beaucoup plus souvent partagée. L'étude semble aussi montrer que les hommes et les femmes ont des comportements considérablement différents, un résultat que les scientifiques veulent examiner plus précisément dans leurs prochains travaux.


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