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Resident evil : Afterlife

Publié le 26 septembre 2010 par Cinephileamateur
Affiche du filmCinéphile du jour, bonjour !!! Toujours aussi novice dans le jeu vidéo, j'avais trouvé, malgré plusieurs avis négatifs à leurs sujets justifiés, les trois premier opus de la franchise assez fun. Du coup, c'est sans hésitation que j'ai été voir le quatrième volet de la saga "Resident evil" à savoir "Resident evil : Afterlife" dans l'unique but de vouloir passer un bon moment sans prise de tête devant un nanar. J'ai même poussé le vice un peu plus loin en le visionnant en 3D afin de pouvoir profiter pleinement du spectacle que l'on à souhaité me proposé... Pour savoir deux ou trois petits trucs au sujet de ce film et/ou connaitre mon avis, cliquez sur "Lire la suite"...
"Les garçons ? Est ce une façon de traiter une dame ?"
Il s'agit d'un film de science fiction américain qui est sorti dans nos salles obscures le 22 septembre 2010 (le film est sorti aux Etats-Unis le 10 septembre 2010) et dont la durée est de 1 heure 40.
"Resident evil : Afterlife" est un film produit, écrit et réalisé par Paul W.S. Anderson.
Le film à également été produit par Jeremy Bolt, Robert Kulzer, Don Carmody, Bernd Eichinger et Samuel Hadida.
Film tous publics lors de sa sortie en salles avec avertissement parental.
Mon billet sur "Resident evil"

Mon billet sur "Resident evil : Apocalypse"

Mon billet sur "Resident evil : Extinction"

Site officiel du film (français)


Milla Jovovich Wentworth Miller

"Resident Evil : Afterlife" est le deuxième épisode de la saga a être réalisé par Paul W.S. Anderson, metteur en scène du premier volet en 2002. Il avait tout de fois suivit la franchise en étant producteur sur les épisodes "Apocalypse" et "Extinction".
Vis-à-vis de ses trois prédécesseurs, "Resident Evil : Afterlife" innove en passant au cinéma en relief. Il se trouve aussi qu'il s'agit du premier film basé sur un jeu vidéo à être en 3D au cinéma. "Nous avons tourné avec la dernière technologie 3D et les mêmes caméras que celles utilisées sur 'Avatar'. Je voulais immerger le public dans l'action, lui raconter une bonne histoire tout en le plaçant au cœur d'une expérience visuelle", explique le réalisateur.
A l'origine, "Resident Evil : Extinction" avait pour sous-titre "Afterlife". De plus, le projet d'un quatrième volet a été annulé à différentes reprises au cours de la production du troisième volet de la franchise, avant d'être finalement lancé.
Retrouvant une quatrième fois son personnage d'Alice dans "Resident Evil : Afterlife", Milla Jovovich est l'une des rares actrices à avoir tenu le même rôle dans plusieurs épisodes d'une franchise. "Je me suis attachée à Alice. Je suis toujours curieuse de voir où ses nouvelles aventures vont la mener. Elle est devenue très importante pour moi", confie l'actrice. On notera aussi Sigourney Weaver en Helen Ripley dans les quatre volets de la saga "Alien".
Wentworth Miller, l'incontournable acteur principal de la série "Prison Break", interprète dans "Resident Evil : Afterlife", Chris Redfield, le frère de Claire Redfield (Ali Larter), déjà présente dans "Resident Evil : Extinction".
"Resident Evil : Afterlife" a été tourné de fin septembre 2009 à décembre de la même année, dans les studios Cinespace au Canada.
"Resident Evil : Afterlife" a été créé pour un budget de 56 millions de dollars, autrement dit 10 de plus que pour "Resident Evil : Extinction", le troisième épisode de la série, et 25 de plus que pour "Resident Evil", le premier opus sorti en 2002.
Tourner en 3D nécessite 2 caméras. Trop lourdes pour un seul steadycameur, l'équipe de tournage à placé le matériel et l'opérateur sur un segway, ces petits véhicules individuels motorisés envahissant peu à peu les grandes agglomérations de nos jours.
"Resident Evil : Afterlife" fait de nombreuses références et clins d'œil aux jeux vidéo "Resident Evil 5" et "Resident Evil : Code Veronica".
Wentworth Miller n'est pas le seul acteur de "Resident Evil : Afterlife" habitué aux séries télévisées, puisqu'on peut également noter la présence de Kim Coates, l'agent Agent Richard Sullins dans "Prison Break, qui tient aussi l'un des rôles récurrents dans "Sons of Anarchy" ainsi que Ali Larter qu'on à pu voir dans la série "Heroes".
"Resident evil : Afterlife" possède le même titre en version française que la version originale. Ce n'est cependant pas le cas partout à travers le globe. Voici quelques exemples de titre que ce film peut avoir en fonction du pays dans lequel on le visionne :
  • Обитель зла 4: Жизнь после смерти (Russie),
  • Resident Evil 4: La resurrección (Mexique),
  • Resident Evil 4: Recomeço (Brésil),
  • Resident Evil: Ultratumba (Espagne)...

Ali Larter et Milla Jovovich Shawn Roberts

Le casting du film :

Milla Jovovich (Alice), Ali Larter (Claire Redfield), Shawn Roberts (Albert Wesker), Wentworth Miller (Chris Redfield), Boris Kodjoe (Luther West), Sergio Peris-Mencheta (Angel), Kim Coates (Bennett), Kacey Barnfield (Crystal), Spencer Locke (K-Mart), Norman Yeung (Kim Yong), Fulvio Cecere (Wendell)...
Le synopsis du film :

Dans un monde ravagé par un virus, transformant ses victimes en morts-vivants, Alice continue sa lutte à mort avec Umbrella Corporation. Elle poursuit son voyage à la recherche de survivants et d'un lieu sûr où les mener.
Cette quête les mènent à Los Angeles mais ils constatent très vite que la ville est infestée par des milliers de morts-vivants. Alice et ses compagnons (dont un vieil ami inattendu) sont sur le point de tomber dans un piège d'Umbrella.
Ali Larter, Wentworth Miller et Milla Jovovich after_7.jpg

Toujours aussi novice dans le jeu vidéo, j'avais trouvé, malgré plusieurs avis négatifs à leurs sujets justifiés, les trois premier opus de la franchise assez fun. Du coup, c'est sans hésitation que j'ai été voir le quatrième volet de la saga "Resident evil" à savoir "Resident evil : Afterlife" dans l'unique but de vouloir passer un bon moment sans prise de tête devant un nanar. J'ai même poussé le vice un peu plus loin en le visionnant en 3D afin de pouvoir profiter pleinement du spectacle que l'on à souhaité me proposé.
Dès les premières minutes je dois dire que je n'ai pas été déçu. Je voulais du nanar et j'en ai eu. Ceux qui n'ont pas aimé les précédent volets risque de ne pas apprécié ce film tout comme les fans du jeu vidéo (j'y ai joué que quelques minutes mais suffisamment pour pouvoir constater que l'on es loin d'être dans le même univers que le jeu) mais pour les autres, ceux qui ont trouvé les divertissements précédent au minimum "regardable" ne seront pas déçu de voir que ce quatrième film reste exactement dans la même lignée. Aucune surprise donc et ce n'est pas le scénario qui va nous en offrir. Tout est archi prévisible et sens le réchauffé pourtant, j'ai trouvé que le résultat était efficace notamment grâce à une succession de scènes cocasses et de dialogues percutant. Je sais pas si c'est un but assumé que de vouloir faire rire le spectateur mais quoiqu'il en soit, c'est tellement du grand n'importe quoi que j'ai trouvé l'ensemble très fun. On devine assez vitre ce qui va se passer et même si c'est gros, j'ai pas vu le temps passé. Après, c'est quand même regrettable pour les fans du jeu que l'univers soit absolument pas respecté car je pense que traité différemment, il y avait quand même matière à faire des films consistant et beaucoup plus prenant. Malgré ça, plutôt que d'avoir un film d'épouvante réussi, l'histoire nous offre un film d'action et de science fiction qui nous fait passer le temps pour peu qu'on décide de rentrer dans le jeu. Je ne vous cache pas que de nombreuses personnes lors de la projection sont sortis en plein milieu du film mais même si je les comprends, j'ai quand même eu l'impression d'être dans un parc d'attraction qui m'as offert un savoureux mélange d'humour et d'action. Pour le reste, je pense que les affiches et les bandes annonces parlent d'elles même et avant même de rentrer dans la salle, on sais que ça ne va pas voler bien haut. Le pitch tient en une ligne à tel point que même les synopsis officiel dévoile un élément du film qu'on découvre vers le milieu de l'intrigue sans que ce soit une surprise tant c'est gros à savoir l'arrivée du frère Redfield dans l'aventure et le fait qu'il va y avoir un énième piège de Umbrella Corporation... Maintenant, honnêtement avouons le, quand on décide de voir ce film, s'attend t'on vraiment à y être surpris ? J'ai retrouver en tout cas l'histoire là où je l'avais laissé dans "Resident evil : Extinction" et même si j'ai trouvé que le scénario de ce quatrième film était encore plus ahurissant en terme de ficelles scénaristique et d'action grossière, je me suis quand même amusé.
Milla Jovovich reprend en tout cas son rôle de bonnes manière et incarne très bien Alice. Si au début je n'était pas trop convaincu par son jeu surtout à cause de ses clones, une fois qu'elle s'est retrouvé un peu "seule" j'ai pris du plaisir à revoir la Alice que j'avais appris à découvrir. Constante dans sa façon d'interpréter son rôle, la comédienne s'en sors très bien notamment lors des scènes d'actions. Maintenant, comme je l'ai dit un peu plus haut, les dialogues ne sont pas toujours très fin du coup à de nombreuses reprises cela sonne faux mais comme pour les autres acteurs, je pense que c'est plus de la faute d'un scénario très faible que du jeu des comédiens. A ses côtés, on retrouve une nouvelle fois Ali Larter qui elle aussi à su rester constante tout en se montrant efficace dans les scènes d'action. C'est pas vraiment le genre de films qui la met le plus en valeur mais c'est une actrice que j'apprécie de voir évoluer à l'écran sans pour autant en être fan et ça m'as fait plaisir de la revoir. Son personnage revient dans l'intrigue elle aussi de façon très maladroite mais l'actrice fait tout ce qu'elle peut pour sauver les meubles. Wentworth Miller est lui bon même si son personnage ma's beaucoup fait rire tant il joue avec les stéréotypes maintenant même si je ne connais pas trop la filmographie de cet acteur (je n'ai même pas encore vu "Prison break" et je l'ai juste vu dans un épisode de "New York unité spéciale", ses autres apparitions dans "Buffy contre les vampires", "Underworld", "Furtif" et "La couleur du mensonge" ne m'ayant pas plus marqué cela ;-) ), je trouve qu'il dégage un certain charisme, une certaine présence à l'écran. C'est juste dommage qu'on ai cette maudite impression qu'il ne sais faire que la grimace et qu'il n'en connais qu'une son visage ayant toujours la même expression. Maintenant, quand on voit Shawn Roberts on ne va pas trop se plaindre. En effet, ce dernier est excessivement fade et même lorsqu'il es dans une parodie (volontaire ?) de "Matrix", il arrive à être encore moins expressif que Keanu Reeves (même si pour lui ça collait bien dans la saga des frères Wachowski ;-) ). J'ai jamais cru en son jeu, même lorsque la scène est ridiculement drôle et je l'ai trouvé très fade. Il est rentré dans mon top 10 des "méchants" du cinéma les moins efficace et les plus risible pour moi. Dans le reste de la distribution, tout le monde fait jeu égal sans vraiment réussir à sortir du lot. Les prestations sont légères à l'image du film et du coup ça passe quand même. Seul Boris Kodjoe (le Monsieur Michael Jordan de la distribution ^^) arrive à imposer une petite présence physique à l'écran et c'est sympa de revoir Spencer Locke dans son rôle de K-Mart même si on la voit que très peu au point qu'on se demande si elle à une véritable utilité.
Pour la réalisation, donnez une caméra 3D à Paul W.S. Anderson et ce dernier va faire joujou avec comme un vrai gamin. Plus qu'une expérience cinématographique, le réalisateur nous propose plutôt un tour de manège qui va servir son grand n'importe quoi. On peut crier au scandale une nouvelle fois mais pour peu que là aussi on décide de rentrer dans son jeu, on va se laisser aller et profiter du spectacle. La 3D n'est pas indispensable. Comme toujours cette dernière est surtout un gadget qui ne sers pas vraiment le film et on à une perte considérable de couleur (c'est d'ailleurs pour ça que je ne suis pas pour ce procédé hormis pour les films qu'il l'utilise dans un véritable but genre "Avatar" ou... des nanars ^^ ). Elle accentue en tout cas le fait qu'on ait l'impression de se trouver dans une fête foraine tout comme elle amplifie le côté clownesque de l'œuvre. Maintenant, tout n'est pas non plus à jeter. La 3D est certes utilisé de façon très maladroite mais elle nous offre quand même quelques scènes assez drôle comme le fameux lancer de marteau ou encore pour un travail sur la profondeur qui par moment est réussi je trouve comme pour le générique de début. Certains plans sont assez bien fichu aussi et même si les scènes sont énormes, on peut quand même constater le choix de vouloir donner un certain esthétisme au film et visuellement, j'ai trouvé qu'il y avait de beaux plans. Maintenant, c'est un peu dommage qu'on ai l'impression que le film soit une parodie d'autres films (choses que je ressentais pas trop lors des précédents volets) car que ce soit volontaire ou non, ça nous décroche souvent du film (bien souvent pour se marrer de la situation grotesque :P ). Quoiqu'il en soit, même si ils ne sont pas toujours exceptionnel (là dessus la bande annonce peut dire ce qu'elle veut je pense pas que ça va marquer le septième art), les effets spéciaux sont agréable à voir je trouve et très fluide. J'ai bien aimé aussi les scènes sous la pluie même si parfois je les ai trouvé un peu excessive et les décors sont bien exploités. En revanche, contrairement aux autres opus, je ne peux pas vous dire si il y a une couleur prédominante qui ressors des plans (rouge pour le premier film, bleu pour le second et marron-orange pour le troisième) car comme je l'ai évoqué, la 3D à pour grosses contraintes je trouve de perdre en luminosité à tel point qu'à chaque fois j'ai l'impression qu'il y a de la poussière sur l'écran...
Au final, il y a fort à parier que ce "Resident evil : Afterlife" va de nouveau faire grincer de nombreuses dents. Pour ceux qui n'ont pas aimé les trois premiers films, je ne vois pas l'utilité pour eux de se faire une nouvelle fois très mal et de s'infliger ce film qui va juste les décevoir de nouveau. Pour les autres, ils vont avoir le droit à la même soupe qu'avant et se retrouver devant un divertissement qui se regarde facilement tout comme il peut s'oublier surtout qu'il vire un peu plus que les trois autres films du côtés des nanars selon moi. Pour ma part en tout cas, j'ai vraiment trouvé le film fun et je ne regrette pas de l'avoir vu. C'est risible, c'est bourré de défauts et on à déjà largement vu mieux ailleurs sur le sujet mais je me suis amusé. Je pense que je pourrais le revoir sans problème (à petite dose quand même ;-) ) lorsque je veux faire passer le temps et laisser le peu de neurones que j'ai de côtés ;-) .
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