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Mange Prie Aime...

Par Bannister
Julia Roberts. Sony Pictures Releasing France
"C'est quoi que tu préfères, finalement, Mange, Prie ou Aime?"
"Finalement, mon préféré c'est : Encaisse."

Comment le dire pour ne pas froisser….voyons, doit on être une femme pour apprécier ce film ? Hmmm, ce n’est pas foncièrement nécessaire, mais ce serait par exemple toujours plus en adéquation qu’être un fan de métal hardcore ayant pour loisir ce doux sport cérébral qu’est le headbanging…Précisons dès lors notre pensée : doit-on aimer Julia Roberts ? Alors là, il est nécessaire d’être fan. Poursuivons l’introspection : doit-on aimer les romans à l’eau de rose ? J’ai bien peur que oui. Y a-t-il autre chose ? Et bien, il est également capital d’aimer les cartes postales (répétez cette phrase plusieurs fois, merci), et pour terminer, il ne faut pas être allergique aux clichés.

Non, mais enfin mes gaillards, soyons sérieux, un film avec Julia Roberts, où Julia Roberts fait une crisouille alors qu’elle a tout pour être heureuse, s’en suit un difficile divorce, qui l’amène à prendre une année sabbatique pour réfléchir sur sa vie : la connasse…pardon, la chanceuse. Mais qui n’aimerait prendre une année sabbatique pour recaler sa vie ?

Alors, oui, de l’Italie, à Bali, en passant par l’Inde, c’est une explosion de paysages magnifiques, de couleurs lumineuses, oui encore, le sourire de Julia Roberts est toujours aussi efficace, et, effectivement, Céline Monsarrat, qui est la doubleuse officielle de l’actrice américaine, a toujours cette voix unique, sexy, douce et chaude que je …enfin bref, je m’égare.

Mais oui, mais pourquoi je m’égare aussi, un film romantique qui fait plus de deux heures, et qui ne soit pas une saga, même si les acteurs sont bons, les décors jolis : il faut un réalisateur qui bouge un minimum, merde !! Parce que c’est pas l’histoire qui va nous tenir en haleine.

Finalement, c’est bien fait pour moi, je savais ce que j’aurais avec ce genre de film.

Au-delà de tout ça, je suis persuadé que Mange Prie Aime, aurait grandement gagné a être moins long, et alors, même avec un réalisateur aussi plat, le film serait bien mieux passé.

Pour l’anecdote, le film est tiré du livre éponyme de Elizabeth Gilbert, et la chanson principale, « Better Days », est signée Eddie Vedder, du groupe Pearl Jam. Le chanteur est très pote avec Javier Bardem, qui joue dans le film (oui, je sais, mais je n’ai pas parlé de Javier Bardem parce que je l’aime bien).

Bannister, en un seul mot.


 

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