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Êtes vous sous influence?

Publié le 29 septembre 2010 par Martinpetit

À la question quels sont tes influences (je donne beaucoup d’entrevues ces jours-ci)  je ne sais jamais quoi dire.  Au fond on s’en torche aussi, que Martin Petit s’inspire de Coeur de pirate ou de McGilles c’est d’aucune importance.  Il demeure que c’est une grande et belle chose que de prendre conscience de tous ces gens dont le talent nous traverse et nous transforme. Tentative de réponse aussi futile qu’inutile.

M’ont donc influencé dans les 9 mois d’écriture du Micro de feu.

George Carlin :  Qui écrit sur les tabous, doit connaître l’oeuvre de Carlin. C’est aussi l’exemple de l’humoriste que la vieillesse n’a jamais adoucit, la vieillesse l’a tué mais jamais adoucit.

Eddie Izzard : Son regard sur l’Histoire du monde m’en imposera toujours.

Xavier Dolan : 20 plus jeune, 20 fois meilleur, c’est bien de voir des génies naître et rendre tout un peu plus facile.

Cervantès : On en revient toujours à Don Quichotte quand on réfléchit sur le courage et l’humour.

André Sauvé : Son dernier show m’a complètement séduit.  J’ai jamais cessé d’y pensé en écrivant, je me demande si c’est pas une réponse au tien carrément.

Matthew Weiner : 3 ans mon aîné, donc un autre génie qui force l’humilité, créateur des Sopranos et de Madmen, une série que m’a aidé à comprendre dans quel monde mon père a grandit.

Tina Fey : Que des hommes? Nonon. Tina m’a tellement fait rire c’est ridicule, elle m’a complètement jeté par terre.  Tina Fey c’est la plus intelligente personne en humour en ce moment, voilà c’est dit.

Morrissey : « I have forgiven you Jesus », juste ça, chaque chanson de Morrissey est un angle de monologue.

Judd Apatow : Funny People est le plus grand film tourné uniquement pour des humoristes.  Quel plaisir de voir Hollywood dépensé autant d’argent pour un film s’adressant uniquement aux 3 000 humoristes qui travaillent en Amérique.  Au final, la conclusion que l’essence de notre métier c’est pas le glam, pas le cash, pas le vedettariat, nous c’est l’art de dompter le malheur avec des one-liners.

Mais tout le long de l’écriture de Martin Petit et le micro de feu voici ce que j’avais comme fond d’écran. Pour me rappeler que les artistes ont toujours 2 choix : peindre les puissants sous leur vrai jour, où les montrer en train d’escalader les alpes en cheval.  On s’en sort pas, tout est question d’influence.

Êtes vous sous influence?


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