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Le festival les Inrocks Black XS au programme du Bikini

Publié le 29 septembre 2010 par Toulouseblog

Une nouvelle fois le "Festival des Inrocks" investit le Bikini pour deux soirées exceptionnelles en compagnie de Carl Barat, the Drums ou encore The Coral.

Le magazine électrique, dont la nouvelle formule vient de sortir, offre chaque automne un festival dans les villes les plus rocks de l' hexagone. Toulouse, par l'intermédiaire du Bikini, accueillera l'édition 2010 du "Festival Les Inrocks Black XS".
Le temps de deux soirées, le public découvrira des sons pop, électro et rock sous les baffes de plusieurs groupes. On apercevra au Bikini Carl Barat, ex- Libertines et ex-Dirty Pretty Things, loin de son ami/ennemi Pete Doherty pour son premier album solo. Et aussi, les crasseux mais ultra-brillant de The Drums ou encore la pop addictive de The Coral. Ce n'est pas tout, voici le programme:

Lundi 08 Novembre

>The Drums : Deux péquenots de la crasseuse et bigote cambrousse US déménagent en Floride, puis à New York, se mettent aux guitares, essaient de rendre hommage à leurs idoles de jeunesse, britanniques surtout. Patatras : les garçons excellent et la hype, mondiale et platinée, leur tombe dessus. Résultat : une musique hautement sincère, quelques tubes superglu et des mélodies brillantes à faire rougir les Smiths, une classe parfaite. Et un grand groupe en devenir.
>Carl Barât : Si 2010 a été l’année de la reformation tant attendue des Libertines, elle sera aussi celle de l’arrivée de Carl Barât en solo. Séparé de ses acolytes de Dirty Pretty Things, entouré en studio de Neil Hannon de The Divine Comedy et d’Andrew Wyatt du groupe Miike Snow, le Londonien à la voix insolente abandonne son impertinence punk au profit d’un rock de crooner et d’une pop héritière des Kinks ou The Smiths... “Préparez-vous à l’imprévisible” a averti le dandy british. On veut bien le croire.
>Surfer Blood : Quelques-uns des meilleurs groupes du moment viennent de Floride. Les Black Kids, The Drums ou Surfer Blood, qui s’amuse des clichés locaux (sea, sex and sun) en collant des oursins dans sa pop néo-slacker.
Chansons mélancoliques et arrangements joyeux, à moins que ça ne soit le contraire : Surfer Blood aime les contrepieds, chaussés de mocassins bateaux.
>Free Energy : Basé à Philadelphie, Free Energy rédige un nouveau chapitre excitant du rock à la sauce US, ressuscitant avec joie le songwriting futé du Weezer des débuts : soit une bonne grosse classe dans l’art de composer la pop-song qui tue. Une d’entre elles s’intitule Bang Pop : l’écouter peut rendre heureux.

Mardi 09 Novembre

>The Coral : Les années et les modes n’ont jamais altéré notre amour pour les Liverpuldiens de The Coral. Les albums se suivent, se ressemblent souvent et c’est tant mieux. Cette année, la petite troupe de James Skelly revient avec un sublime Butterfly House, porteur d’espoir et célébrant le pouvoir éternel de la pop. On sera ravis, cet automne, de prendre un sacré coup de vieux en fêtant nos dix ans d’addiction.
>Local Natives : Cinq garçons de 20 ans ayant niché leur QG musical dans un manoir défraîchi du côté de Los Angeles : outre les questions de salubrité, ce sont les harmonies élégiaques façon Arcade Fire appliquées à un folk ouaté que ne renierait pas Fleet Foxes, qui attirent l’oreille du chaland. Forts d’un premier album remarqué, les Californiens écument le Vieux continent avec leur Gorilla Manor : cet été, l’Angleterre des festivals leur a réservé un triomphe.
>Warpaint : Encadrées par John Frusciante des Red Hot Chili Peppers sur leur premier EP Exquisite Corpse, les quatre filles de Warpaint enchaînent les constructions délicates et pourtant dansantes, physiques. Leur premier album n’est pas encore sorti qu’on prédit déjà tous les honneurs à leur mélange de pop, de funk blanc et de rock hérissé.
>La Patère Rose :
Pétulant, Québécois, acidulé, bubble-gum, Tabasco, malin, sexy, vicieux : on pourrait multiplier à l’infini les qualificatifs, ils ne suffiraient sans doute pas à décrire parfaitement La Patère Rose, déjà croisés en première partie de Mika. Imaginez une jeune fille dynamite, deux zigotos bidouilleurs, des chansons montées sur pneumatiques électroniques, des tubes qui font zigouigoui aux sens et qui colorent les horizons, et vous aurez une idée. Venez les voir sur scène, et vous recevrez le bonheur.

> Réservations

Le lundi 08 et mardi 09 novembre au Bikini dès 20h30
Tarif : 24 euros ou Pass 2 jours à 40 euros

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