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D'humour et de courage (article 69)

Publié le 30 septembre 2010 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai, merci

Erreur sur la personne?

On dit "chat échaudé craint l'eau froide". J'avais comme ouverture d'émission à D'Humour, un sujet à controverse. Là où de multiples personnes pouvaient apporter leur commentaire. Mais là où je doute que les lecteurs, lectrices participent par peur que je reconnaisse leur adresse de courriel! Ah, comme ça peut être pénible de répondre à un appel. Eh bien, soit! N'est stupide que la stupidité.

Je me rends compte que j'ai plus d'ennemis que je le croyais ou de faux et de fausses prétendus(es) copains, copines, amis, amies qui me le faisaient croire. Ainsi va la vie virtuelle, ainsi je vais par l'écoulement des sens.

La vie est criblée de balles! Bang! Bang! Je t'ai eu(e). Et demain sera un autre jour. Mesdames et messieurs, ne me lisez pas si vous vous attendez à des histoire érotiques, sucrées, salées. J'assaisonne les fruits et les légumes comme mon intérieur le perçoit.

À quelques secondes de la diffusion de l'émission, soyez prêt à cliquer et soyez donc généreux de votre bon sens, participez. Cela ne coûte que quelques tapochements sur votre clavier. Vous passez des heures à écrire des "nounouneries"! Vous êtes capable de songer un peu à du réel, pas vrai?

Les signaux du régisseur... Dieu que j'étais un petit peu moins à l'aise que les autres scènes. Dix secondes... Neuf, huit, sept... Je sentais un bouillonnement dans une des artères du coeur. Trois, deux, action!

 Mais oui! Faites-en l'essai! L'essayer c'est l'adopter.

snorounanne - Bon matin les gens à la maison, lecteurs et lectrices. Aujourd'hui, mardi 28 septembre 2010. Dans moins de trois mois, Noël... Pas de farce! L'hiver va nous frapper pour une deux millièmes et dix fois et encore pas de farce! Allons-nous finir par s'y habituer? Nous les québécois dans ce dur pays qu'est notre hiver, le Canada. Allons-nous se faire à l'idée qu'ici comme dans toutes les autres provinces attachés sur le C, y a de la neige en hiver?

- Ben sûr, chers québecois, vous avez le droit de ne pas aimer la neige, de ne pas aimer l'hiver, de rager, de faire des crises, de sacrer, de jurer qu'un jour! Oui qu'un jour... Ce sera peut-être votre tour de quitter la quatrième détestable saison et d'aller vous réchauffer sur une île, dans le sud là où vous aurez toutes les occasions de ne plus maudire l'hiver, la neige, le déneigement, de ne plus affronter les congestions d'automobiles sur les routes dûes aux tempêtes de neige!

- C'est votre droit... Mais oubliez pas une chose... À l'âge que vous critiquez la neige, l'hiver la saison hivernale, y a longtemps qu'on vous aurait vu partir bien loin, de chez nous hen? Mais... Vous ne le faites pas. Encore là... parler pour parler. On aime ça, nous, les québécois.

- Sommes fiers d'être québécois! Sommes fiers de dire ce qu'on pense! Sommes fiers de mettre nos valeurs sur le plancher mais... Oui mais! Nous les mettons pas souvent en pratique. Pensez-y. Demain est un autre jour...

- Sur ce, mesdames et messieurs, avant d'enchaîner le cours de cette émission sur un sujet... Que j'ai déjà abordé lors d'un entretien, l'été dernier. Pis quand je dis l'été dernier, ne pensez pas à l'été 2009. Je parle, bien entendu, de l'été qui s'est terminé de cette année.

- Vous savez... J'aimerais ça lire vos courriels sur ce que j'aborde et pas toujours sur l'émission qui est diffusée. Sur tout ce que vous avez pu lire, pu voir, pu écouter. Je vous demande pas votre photo ni votre numéro de téléphone. Ce sera strictement que pour les sujets en discussion, donc, ici. Et j'ai donc décidé de commencer avec les phénomènes insolites.

- Êtes-vous ou étiez-vous témoin de quelque chose d'inusité? Si oui, faites parvenir les images, les photos à l'adresse [email protected]  et on aura sûrement la chance d'en reparler et de les montrer aux auditeurs, lecteurs, téléspectateurs, mesdames et messieurs.

- Moi, j'en ai à vous montrer. Elles datent de l'an passé. Je vous demanderais de bien les examiner. Ce que vous allez voir, cela s'est déroulé derrière mon chez moi, le 21 janvier 2009. On regarde ces images, mesdames et messieurs.

première photo à analyser...

Deuxième photo à analyser...

Troisième photo à analyser...

- Votre opinion? Bon, j'ai un technicien en studio qui me dit, c'est le soleil, voyons. Si c'était le soleil, je me serais pas énervée à prendre l'appareil photo et à appuyer trois fois sur l'enclencheur. Non... Ce n'était pas le soleil et c'en avait tout l'air, n'est-ce pas? A votre avis... Qu'est-ce que c'était? Une vision? Une illusion optique? Parce que je vous dirais, mesdame et messieurs que le soleil, le vrai de vrai se trouvait beaucoup plus à gauche, et si vous voulez, à droite de la photo. Alors, une réflexion du système solaire? Écrivez-moi, je vous en prie, donnez votre opinion à ce sujet et si vous avez des photos insolites, faites-les parvenir à la même adresse.

Je commençais à me réchauffer...

- Il me fera un plaisir de les faire voir à une prochaine émission d'Humour. Puis j'ai aussi celle-ci à vous partager. Regardons tous sur le moniteur.

Magnifique pas vrai?

- Cette photo a été prise le 20 décembre 2009. Pour un ciel si rouge, on jurerait qu'il y avait un énorme feu quelque part. Voyez bien que c'est pas si terrible de partager ces histoires insolites. Il faut bien un commencement à tout début, qu'en dites-vous? À presque 11 mois d'intervalle, moins un jour, il s'était produit des phénomènes étranges dans mon coin. Ben pour dire hen?

- Non seulement la Terre se manifeste par ses irritations gastriques, voilà qu'aussi le ciel se manifeste. Soyez attentif autour de vous. On ne sait jamais, vous pourriez voir une caméra insolente près de chez vous... Non, je plaisante, vous savez bien!

- Trêve de mystère et de boule à mâcher, de gomme à mâcher... Pardon... de boule de gomme (petit sourire dynamique) Nous allons un tout petit 30 secondes à la pause et vous revenons tout de suite après avec mademoiselle Bateman et ce sujet à controverse. À tout de suite!

cliquez sur ce lien pour activer la pause: http://www.youtube.com/watch?v=ZlAbX70BLc0&feature;=related

- Rebonjour mesdames et messieurs! Hier, dans la circonférence de la ville de Montréal, deux jeunes dames ont été victimes de coups de feu en sortant d'un bar pour "butches" femmes. Pour nous en parler, une des deux victimes, mademoiselle Bateman.

Helen Bateman - Bonjour snorounanne.

snorounanne - Bonjour Helen, vous permettez que je vous appelle par votre prénom?

Helen Bateman - Pas de problème avec ça, moi.

Non! Je ne juge pas! Je ne fais que songer...

snorounanne - Est-il un peu tôt pour en discuter? Y a pas de gêne... Vous pouvez refuser et on passera à autre chose.

Helen Bateman - Non, ça ira, merci. Bien... J'étais avec ma copine dans un bar, hier, tard en après-midi. Et après quelques verres de bières, on a dit que c'était assez pis on est sorties du bar et à peine qu'on marchait sur le trottoir, des coups de feu nous ont passé par le devant et le derrière. Ma copine a été atteinte à la hanche et moi, une balle m'a sifflée sous la gorge.

snorounanne - Avez-vous vu les agresseurs? Combien de coups feu ont été tirés?

Helen Bateman - Ben, je dirais au moins... J'peux pas vraiment vous dire combien mais j'sais qu'y en avait eu plusieurs.

snorounanne - On a une image pendant que vous nous racontiez l'événement, mademoiselle Bateman.

La police sur les lieux de l'agression

Helen Bateman - La police nous a mis sous protection, nous a rentré dans le char. L'ambulance était en route.

snorounanne - Avez-vous une idée qui aurait pu délibérément tirer des coups de feu à bout portant?

Helen Bateman - (sourire) Des espèces d'anti-butchs femmes, des homophobes. Parce que ma blonde est une lesbienne, snorounanne, tout comme vous. On n'en parle très peu sur ce sujet, mais nous les femmes, dans ces quartiers, y a pas un jour où y se passe rien. De la violence verbale, physique, du harcèlement, de la cruauté mentale, c'en est écoeurant.

snorounanne - Vous devriez avoir recours à une sécurité maximum.

Helen Bateman - Pensez-vous qu'on va se mettre à bâtir des ghettos pour nous emprisonner dans ça et être à l'abri du monde extérieur? On veut vivre comme toute personne civilisée, faire partie de tout le monde. Mais...

snorounanne - Pour défendre vos droits, vos moeurs, vous avez créé une communauté de butches femmes.

Helen Bateman - Eh oui... Comme les gays et lesbiennes dans chaque grande ville. On a aussi des droits, on veut protéger nos droits et nos valeurs.

snorounanne - J'en conviens. Mais dites-moi... Pourquoi ne pas être lesbienne, homosexuelle et vivre comme vous êtes? Pourquoi prendre cette étiquette? Parce que, parce que je dis étiquette, je sais pas, il me semble qu'avant, ce terme butch n'existait pas.

Helen Bateman - Parce que nous avons un corps de femme que nous assumons bien à l'exception que nous pensons comme un homme. C'est juste ça. Et aimons s'habiller comme un homme.

snorounanne - Ah voilà une explication très explicite qui saura éclairer les gens et leur questionnement. Moi si je vous disais que j'ai un handicap, je n'arrive pas à faire deux choses ou plus en même temps. On me donne comme explication que j'ai un cerveau masculin.

Helen Bateman - (éclatement de rire) Pauvre vous... Il vaut mieux se concentrer que sur une chose à la fois que faire trop de choses à la fois et les faire tout croche!

snorounanne - Ouais... Votre logique est bonne, ça me plaît. Nous passons à une autre pause de 30 secondes, mesdames et messieurs et discuterons encore avec Helen Bateman. Une des victimes d'une agression armée, hier, aux abords d'un bar à Montréal. À plus!

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 Pendant la pause, mesdames et messieurs, Helen m'avait montrée une photo de sa petite copine, qui, toutes les deux s'étaient fiancées la semaine passée. J'avais eu tout juste le temps de retenir certains sons dans ma bouche à la vue de la photo. Après l'heure de l'émission, je remerciais la toute costaud mademoiselle Bateman et celle-ci m'embrassait sur la joue et me faisait une grosse accolade.

Elle me chuchotait à l'oreille me faisant part qu'elle souhaiterait me voir à leur mariage, d'ici 6 mois. Je lui souriais et sous prétexte de lui donner une réponse affirmative, je lui demandais de m'excuser. Je me portais vers le petit couloir menant au bureau.

J'avais une douleur sous le thorax. Une indigestion se tricotait ou un malaise quelconque dû à la présence de cette impressionnante femme. Je ne pourrais vous en dire davantage. J'ouvrais la porte de mon bureau, y entrais et la refermais derrière moi en laissant échapper quelques bons soupirs de ma bouche.

Puis je marchais vers mon bureau posant mes fesses sur le fauteuil, renversant la tête et fermant les yeux.

snorounanne - Ce qu'elle peut être garce! (le disais-je en grinçant des dents)

Vous ne pouvez évidemment pas deviner qui figurait sur la photo. Si je vous disais... E.M. Exact... Evelyne Martin. Comme le monde est petit. J'aurais voulu l'aviser du danger. J'aurais voulu... Et puis... J'étais contrainte à ne rien dire. Mais je n'étais pas fière de moi. En gardant le silence, je savais que les choses allaient empirer. Pas pour moi, mais pour cette... Pour cette... Helen Bateman.

Comme j'avais le 18 heures à faire au soir, je prenais une douche. Le bureau, dans lequel je m'évadais, contenait une douche, un frigo, un micro-onde et un bon distributeur à café. J'allais oublier, mesdames et messieurs. Si vous avez des commentaires, quoique ce soit sur l'émission avec le sujet les "butches femmes" écrivez-moi. Vous savez où me rejoindre, maintenant.

Une fois mon horaire des nouvelles diffusées à l'antenne, je m'éclipsais dans une grande salle à multiples petits bureaux personnels. Et mes yeux figeaient sur la plus belle des femmes du studio. Vous avez deviné? Geneviève Dubois. On s'invitait du regard et on s'approchait l'une vers l'autre pour se parler.

Quel air taquin empruntait-elle...

Geneviève Dubois - Tu as fini ton boulot? Pas trop traumatisée par cette super hommasse aux beaux yeux?

snorounanne - Je t'en prie, un peu de respect.

Geneviève Dubois - Il lui manquait la moustache, la barbe, les favoris... (sourire moqueur) Elle te flirtait des yeux, belle chérie.

snorounanne - Vraiment? J'avoue que j'ai pas fait attention. J'étais concentrée sur mes notes.

Geneviève Dubois - Bon... Parfait. Nous allons prendre un bon spaghetti. Tu as faim? Parce que moi j'ai faim. T'as pas mangé, j'espère?

snorounanne - Non, pas soupé. Et j'ai une terrible faim pour le spaghetti. On va en manger à quel restaurant?

Geneviève Dubois - Qui te dit que c'est dans un restaurant? J'ai eu envie d'aller chez toi et en faire. J'ai emporté ma sauce maison divinement succulente. Tu as des pâtes?

snorounanne - Oui, j'en ai.

Geneviève Dubois - Alors, qu'est-ce qu'on attend pour y aller?

snorounanne - (sourire) Tu sauras toujours me faire sourire, toi.

Geneviève Dubois - Tu as du dessert?

snorounanne - J'ai des pommes.

Oui, elle a ce talent de me faire graver un sourire.

Geneviève Dubois - Je me débrouillerai avec le dessert. Tu as du vin? Rouge de préférence.

snorounanne - Tu en poses des questions. Mais oui, j'ai du vin rouge.

Geneviève Dubois - Filons en douce...

snorounanne - (la prenant par le bras et lui murmurant près de l'oreille) Je t'aime Genny.

Et nous prenions la sortie des studios de TVA et l'air était bon. L'amour est bon. Aimer est bon.

Vous avez la disponibilité de laisser votre imagination rouler sur cette chanson interprétée par Sian Waxx qu'on retrace sur Youtube. Laisser la chaleur vous réchauffer, laissez-vous embrasser par cette chanson et laisser les images circuler, yeux fermés ou yeux ouverts.

Je vous remercie de vous présenter toutes les semaines par ce chemin et de lire ces éditoriaux. Merci pour votre présence. À bientôt! Bisous!


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