Critique du film Wall Street : l’argent ne dort jamais (Wall Street : Money Never Sleeps), de Oliver Stone, avec Michael Douglas, Shia LaBeouf, Josh Brolin, Carey Mulligan… sortie cinéma 09/2010
Et encore une belle bouse signée Oliver Stone. L’odeur nauséabonde de la suite profitable envahit mes narines jusqu’à la nausée tandis que l’on m’agresse avec une grossièreté affligeante de placements de produits vulgaires tels des chips dégueulasses et une bière au goût de pisse.
Qu’espérer de plus de celui qui a fait de son hommage aux victimes du 11 Septembre, j’entends le film World Trade Center, une insulte vomissant la production catastrophe et le bon sentiment, sans aucun effort artistique ni de pensée creusée.
Le second Wall Street se compose d’une réalisation engourdie, présente les plus banals plans de New York en guise d’effets de style, traite la crise financière de manière quasi cartoonesque, évoque la cupidité avec une facilité à la limite du supportable… enfin, Michael Douglas et son personnage s’imposent comme un prétexte tout à fait remplaçable. Empêtré dans sa longueur pesante, l’ensemble se regarde sans aucun plaisir ni impression d’évasion.
Oliver Stone est doué, c’est indéniable, pour créer et produire des téléfilms du dimanche après-midi. Décevant de la part de l’homme qui nous offrait autrefois Tueurs Nés (Natural Born Killer). Un peu de folie que diable !
3,5/10
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