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La pensée cinématographique du vendredi (4) : Des hommes et des dieux, inspirés

Par Alainrobert

Peu sérieusement, alors que tout le monde semble s'extasier du Phénomène, il est de bon ton d'employer des bons mots pour qualifier un tel niveau d'entrées pour ce film austère et dépouillé, à la limite du dénuement total.

En effet, œuvre inspirée, ce film encensé par la critique est parvenu à entrer en communion totale avec le public tout en satisfaisant la communauté catholique qui a pu ressentir un film habité faisant foi et preuve d'un oecuménisme de bon aloi.
D'un penchant irénique, l'interprétation, habitée, est souvent ressentie comme lumineuse par des spectateurs qui, bien que plus agés que la moyenne pour un film ayant obtenu un Prix à Cannes (Le Grand Prix du Jury), ont su profiter d'une pause salutaire menant à une certaine réconciliation avant le Jugement Dernier. Ce qui permet au film de réaliser des entrées quasi-miraculeuses alors que le film vient d'entamer sa 5ème semaine d'Exploitation dans les salles de cinéma françaises :

Semaine 1 : 08 au 14 septembre 2010 : 467 950 (467 950) - 252 copies
Semaine 2 : 15 au 21 septembre 2010 : 480 944 (948 894) - 424 copies
Semaine 3 : 22 au 28 septembre 2010 : 456 929 (1 405 823) - 442 copies
Semaine 4 : 29/09 au 05 octobre 2010 : 420 808 (1 826 823) - 464 copies

IN NOMINE PATRIS, ET FILII, ET SPIRITUS SANCTI !
(Et au-delà des estimations les plus optimistes...)


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