Magazine High tech

Des hommes et des dieux

Publié le 08 octobre 2010 par Gameinvaders

Des hommes et des dieux est un film de Xavier Beauvois, un réalisateur français à qui l’on doit également le Petit Lieutenant (2005 avec Roschdy Zem et Nathalie Baye).

Dans ce film, sont retracés les évènements qui eurent lieu en 1996, année où les moines du monastère de Thibirine furent massacrés.

Ce film met en scène la vie de ces moines, une vie pieuse, calme, en communion avec la nature source de nourriture, de vie et en harmonie avec les habitants voisins jusqu’au jour où l’extrémisme vient frapper aux portes de ce monastère.

L’ambiance du monastère est bien retracée car nous avons beaucoup de scènes sans musique où seul le bruit des pas et mouvements en tout genre sont les seuls à résonner. Pour un peu on se croirait moine soit même. Cependant le rythme du film est également calé sur ce modèle et on finira par trouver les 120 minutes de film un peu longue.

Dans cet habitat recréé pour nous sont présents des moines bons avec des caractères divers voir antagonistes, vivant en communion avec leur gentils voisins, aidant quiconque en aurait besoin, un havre de paix en somme. A l’opposé on a l’armée et les extrémistes qui ont un rôle de vrai méchants qui perturbent cette paix. Cette opposition est un brin caricaturale mais la vrai richesse des personnages ne se trouve que dans la diversité des moines où doutes, regrets, force de caractère et tant d’autres se mêlent au sein du « Monastère de l’Atlas.

Pour souligner cette vie de paix et ce rapport à la nature le réalisateur met en scène ces moines durant leurs activités en extérieur nous faisant ainsi profiter de quelques images magnifiques de cet environnement nous offrant de quoi respirer avant de sombrer à nouveau dans la longueur.

Ce drame qui ne vire pas vraiment dans le registre pathétique(ici  de pathos la souffrance et non qui attire la pitié par sa mauvaise qualité),  touchera sûrement la sensibilité d’une minorité d’entre nous  par la fragilité de certains personnages mais pour ma part l’émotion ne m’a pas atteint, la souffrance que j’ai ressenti provenant avant tout le la lenteur du film.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Gameinvaders 3370 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte