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Le top 10 6VB: Les pires jeux sur les unités spéciales

Publié le 09 octobre 2010 par Sixverges
Le top 10 6VB: Les pires jeux sur les unités spécialesLundi soir dernier, les Dolphins ont connu une soirée misérable sur les unités spéciales, accordant un TD sur un retour de botté, un autre sur un placement bloqué en plus de voir aussi un botté de dégagement être bloqué. Une performance pitoyable qui a coûté son emploi à l’entraîneur des unités spéciales, John Bonamego.
Pour consoler Bonamego et ses Dolphins, mais surtout pour s’amuser un peu, on vous a préparé un top-10 des pires jeux survenus sur les unités spéciales. Vous verrez que les Dolphins ont de la compagnie dans le panthéon des horreurs!
10 ) Les Redskins nous font bien rire: Aucun jeu ne résume mieux la triste ère Jim Zorn à Washington que cette mauvaise comédie, à la télé nationale en plus, lors d’un Monday Night contre les Giants. Je ne sais pas comment les coachs qui ont dessinés ce jeu avaient vu ça sur le tableau, mais dans en situation de match, ça donne un kicker laissé à lui-même qui court pour sa vie et qui décoche une balloune d’école secondaire qui est facilement interceptée. Écoutez la réaction de la foule, et surtout celle des commentateurs d’ESPN. Ça dit tout!

9 ) The band is on the field: On se dirige vers la NCAA pour ce jeu qu’on appelle simplement « The Play ». 1982, Stanford contre Cal, une grande rivalité. Un certain John Elway mène Stanford à un placement qu’on croit gagnant avec 4 secondes à faire. Ne reste qu’une remise en jeu à faire et le tour est joué. Mais c’est sans compter sur California qui réussit 5 passes latérales, la dernière étant saisie par Kevin Moen qui ira marquer le TD. Le problème, c’est que le Marching Band de Stanford, croyant le match terminé sur une des latérales controversées a envahi le terrain et s’est retrouvé au milieu de l’action, d’où ce call magique du descripteur Joe Starkey, : « The band is on the field ». Remarquez aussi le joueur de trombone qui se fait joyeusement ramasser par Moen dans la zone de buts. Priceless. Mon highlight classique de collégial préféré et un mauvais jeu des unités spéciales de Stanford qui n’avaient pas prévu l’interférence de leur propre Marching Bandl!!!!

8 ) Seulement dans la CFL…: (ALLEZ AU # 5 À 8 :55) Avec ses règlements loufoques, la ligue canadienne ne peut que nous offrir des moments cocasses uniques à la Canadian Game. Nous reculons en 1972, pour la demi-finale de la Coupe Grey entre Winnipeg et la Saskatchewan. Le match entre ces grands rivaux des Praires est égal et sur le dernier jeu du match, la Saskatchewan tente un placement. En vertu du simple accordé si le ballon ne sort pas de la zone des buts même si le botté est manqué, le kicker n’a en fait qu’à botter de toutes ses forces pour que le ballon traverse la zone de buts et les verts seront du match de championnat. Mais il manque son coup en bottant tout croche et pas loin. Ayant probablement prévu le coup, les joueurs des Riders foncent vers la zone de buts. Se rendant compte qu’il n’aura pas le temps de sortir de là avec la roche, le gars des Bombers la ressort à coup de pied. S’ensuit une échange de bottés plus dignes du soccer ou du rugby que du football. Et ce jeu ne pouvant se conclure autrement que de façon CFL, une pénalité est appelée contre les Blue Bombers pour non respect de l’immunité des 5 verges et les Riders obtiennent une autre chance. Cette fois, le placement est réussi et les verts iront à la Coupe Grey qu’ils perdront contre Hamilton.
7 ) Bill Gramatica célèbre un peu trop: A 6VB, nous voulons bien respecter les botteurs, mais ils doivent d’abord commencer par s’aider eux-mêmes. Bill Gramatica nous fait ressortir tout notre arsenal de jokes de kicker en se déchirant l’ACL suite à une célébration somme toute bien peu exubérante après avoir réussi un placement de 42 verges. La blessure à mis un terme à sa saison, mais les Cards l’ont quand même gardé sur le roster pour 2 autres campagnes. Nous aurions beaucoup aimé entendre les commentaires faits par les coéquipiers de Gramatica suite à ce jeu, juste pour sentir le respect!!!

6 ) Pile, tu perds. Face, tu perds: Match de l’action de grâces américaine de 1998, les Steelers se rendent à Détroit bouffer de la dinde, et accessoirement du Lion. Du moins, c’était le plan, car menés par leur QB Charlie Batch (oui, oui, c’est le même), Détroit pousse le match en prolongation. A cette époque, l’appel sur le coin toss se faisait pendant que le 30 sous volait. Bettis affirme qu’il a crié Tails (Pile), mais l’arbitre a entendu Heads (Face). Il a donc donné la possession aux Lions qui en ont profité pour aller marquer immédiatement, suscitant la rage des fans des Steelers stupéfaits qu’une décision d’un arbitre puisse aller contre eux! Cette controverse a forcé un changement de règlement : l’appel se fait maintenant avant de lancer la pièce de monnaie et il y a au moins 2 refs au centre du terrain. Plus tard, Bettis a cependant admis avoir commencé à dire Heads avant de changer pour Tails, donc l’arbitre n’était peut être pas si fou que ça finalement!
5 ) Tony Romo échappe la remise en séries: 21-20 Seahawks avec une minute et des poussières au cadran dans un match éliminatoire de la NFC en 1996. Les Cowboys sont à la porte des buts et vont tenter un FG pour prendre les devants. C’est un « chip shot » de moins de 20 verges, une formalité quoi. Mais l’ami Romo jongle avec le snap et le botté n’a jamais lieu. Le QB tentera bien d’aller marquer le TD et y parviendra presque, mais presque, ça ne compte pas et les Seahawks gagnent le match. Mesdames, Messieurs, voici exactement la façon de s’y prendre si on veut se bâtir une jolie réputation de « choqueux », surtout dans un marché comme Dallas. Vous aurez compris que ce fut la dernière fois que Romo fut impliqué sur les unités spéciales!

4 ) Leon Lett a une crampe au cerveau: Parfois, il y a des choses qu’on ne peut juste pas expliquer. Le cerveau de Leon Lett est une de ces choses. Reprenons du début. C’est la Thanksgiving de 1993 et on a tout un match au programme : les Cowboys (7-3) contre Miami (8-2). Pour ajouter au bizarre, il neige à Dallas. Les Boys mènent 14-13 avec 15 secondes à faire au match, mais les Dolphins tentent un placement sur courte distance. Dallas le bloque et le match est gagné..… Presque. C’était sans compter sur le génie de l’ami Leon qui décide (pourquoi???) d’aller recouvrir le ballon en glissant dessus avec toute la grâce de ses 260 livres. Évidemment, il ne pogne pas la balloune, Miami la récupère et obtient une seconde chance de tenter le placement, qu’ils réussiront pour gagner le match. Écoutez le vidéo jusqu’au bout, l’histoire de la lettre de la jeune écolière est pissante et vous rappellera une autre gaffe mémorable du gros Leon qui a autrement connu une belle carrière.

3 ) John Carney gâche le miracle des Saints: Dernier match de la saison 2003. Les Saints doivent absolument gagner pour espérer faire les séries. Ils tirent de l’arrière par 7 à Jacksonville avec 7 secondes à l’horloge et doivent franchir 75 verges. Impossible, right? Eh bien non, tout est possible et par un savant mélange de beaux blocs, de latérales et de mauvais plaqués de la part des Jags, la Nouvelle-Orléans inscrit le majeur. Ne manque que l’automatique PAT et les Saints auront la chance d’aller en débattre en prolongation. Et c’est là que ça se gâte. John Carney qui n’a manqué que 10 des 636 transformations de TD qu’il a tenté en carrière choisit le pire moment pour en échapper un à droite. La conversion est manquée, et les Saints demeurent les Aint’s . Au moins, celui qui botte encore dans le bayou aujourd’hui n’a pas cherché d’excuses suivant le match et a accepté l’entière responsabilité de son fiasco.

2 ) No good. Wide Right: Voici les paroles maudites qui hantent encore les partisans des Bills. Ceux qui suivent la NFL depuis moins 10 ans ne pourront jamais s’en douter, mais les Bills de Buffalo ont déjà été bons. Assez bons pour se pointer 4 fois en ligne au Super Bowl au début des années 90. Le problème étant qu’ils sont repartis bredouille les 4 fois et ce qui était pourtant une belle dynastie a laissé un héritage qualifié par plusieurs de perdant. Ils n’ont jamais été plus proches du Graal qu’à leur première participation au Gros Show en 1991 alors que le botteur Scott Norwood avait le match au bout du pied avec 8 secondes à faire. Il a malheureusement raté sa tentative de placement sur 47 verges confirmant la victoire des Giants 20-19. Il n’y a rien de déshonorant à manquer un botté de cette distance, ça arrive tous les dimanches. Mais quand c’est sur le dernier jeu du Super Bowl, disons que ça reste gravé dans les mémoires. D’autant plus que ce jeu est devenu l’illustration de l’incapacité des Bills à gagner le Grand Match.

1 ) Le cauchemar de la Saskatchewan: Vous voyez les jeunes : restez à l’école, car même si vous jouez au football plus tard, savoir compter c’est important!! Honnêtement, quelle gaffe incroyable. Perdre un match de championnat sur une erreur aussi bête, c’est quelque chose que tous les joueurs habillés en vert ce jour-là ne pourront jamais oublier. Donnons crédit aux Riders qui ont eu la classe de ne jamais identifier publiquement le joueur fautif, mais on va quand même souligner qu’ils n’apprennent pas vite, puisqu’ils ont écopé d’une pénalité semblable dès leur premier match en 2010. Le gars le plus chanceux dans toute cette histoire est probablement Damon Duval qui avait connu un match atroce et qui vendrait probablement des gratteux dans un dépanneur de la Louisiane aujourd’hui s’il n’avait pas eu la chance de se reprendre pour ce placement de 44 verges qu’il a raté.

En attendant de voir quelles «perles» les Dolphins et leur nouveau coach nous offriront sur les unités spéciales d’ici la fin de la saion, n’hésitez pas à proposer vos autres fiascos des unités spéciales dans les commentaires. Je suis convaincu qu’il en reste plein d’autres qui n’attendent que d’être déterrés.

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