Civisme

9h30 dimanche 10-10-2010. Je suis sur la place de la Mairie et je demande des nouvelles à Gilles Collard qui a eu un accident dernièrement . Je le vois sortir quelques feuilles du journal qu’il tenait à la main. Il me dit : “C’est ma chienne qui s’est lâchée”. Et je le vois se pencher pour ramasser la crotte du chien. Je n’ai pas osé photographier la scène et pourtant j’aurais dû .Pour montrer  le geste civique de Gilles et , peut-être, pour inciter ceux qui sont grossiers au point de penser que ce travail incombe aux employés municipaux et non à eux. C’est le contraire qui serait vrai. On a un chien : on assume !
Bravo Gilles.

22 tonnes de matières fécales sur les trottoirs de Paris chaque jour.  L’enjeu de la lutte anti-crottes n’est pas simplement visuel mais il est également sanitaire : laisser les tonnes de merde de chien s’accumuler, c’est laisser la matière fécale emportée par la pluie dans les égouts, dans les lacs, rivières, la terre, les plages … où elle se mélange avec des bactéries coliformes fécales et où elle  stimule la croissance d’algues dans l’eau.

Video à voir :

C’est sale, ça empeste, c’est glissant. Faut-il vous faire un dessin ? Ce fléau urbain constitue un véritable casse-tête pour les municipalités et a un coût important pour la collectivité. La ville a décidé de s’attaquer une fois de plus à l’incivisme des propriétaires de chiens qui leur font faire leurs besoins n’importe où et, trop souvent, font semblant de ne s’être aperçus de rien, continuant leur chemin en laissant un souvenir fumant aux autres piétons !(Va-Matin - Ville de Draguignan)

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