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Leçon d'impolitesse

Publié le 12 octobre 2010 par Nikki59
Je ne savais pas que les progrès technologiques devaient se faire au détriment de la politesse.
Je m'explique.
Mis à part quelques réfractaires que je connais, tout le monde ou presque, a un téléphone portable.

Cet objet, très utile, j'en conviens, est devenu le "fil à la patte". Il n'est donc pas rare que ce rectangle technologique soit plus important que tout le reste. L'action de couper son portable dans certains cas pour le respect des autres n'est pas rentré -et ne rentrera jamais- dans les moeurs.
Cas n° 1 : à la caisse
Je fais la queue derrière une personne dont le téléphone sonne. Bien sûr, elle décroche, et commence une conversation que je qualifierais ironiquement de passionnante. Du style :
- allo
- ... (je n'entends pas ce qui se dit de l'autre côté, mais ça doit être le fameux : allo, t'es où ?)
- A Auchan Faches thumesnil, je suis à la caisse là
- ...
- ah ouais ? c'est vrai ?
- ...
- ah bah oui mais faut pas te laisser faire hein
- ...
etc, etc.
Et pendant ce temps, la pauvre caissière, n'aura ni Bonjour, ni Merci, ni Au revoir.
Pas cool.
Cas n° 2 : dans le train
Leçon d'impolitesseOui, même dans les voitures TGV, le petit symbole explicite demandant de mettre son portable en vibreur ne doit pas l'être tant que ça, explicite. C'est d'autant plus agaçant que la personne se croit obligée de parler bien fort pour couvrir le bruit du passage du train sur les rails. Dans ces cas-là, les sonneries originales reflètent la personnalité de la personne : agaçante !
S'en suit une conversation hachurée d'un côté et répétitive de l'autre, avec les fameux :
- tu m'entends ?
- et là, tu m'entends ?
- allo, tu m'entends ?
Je me retiens souvent de me lever et hurler : "NON, elle t'entends pas, alors raccroche, greluche !".
Cas n° 3 : au cinéma
C'est "LE" cas le plus agaçant qui soit. Vous êtes confortablement lové dans un fauteuil rouge, les pubs ont laissé place au début du film. Russel Crowe a revêtit son costume de Robin des bois, je rentre dans l'histoire du film quand soudain, une chanson de Lady Gaga surgit du corps de la personne devant moi. Là où le malotru aurait dû se la jouer profil bas, c'est le contraire qui se produit !
Non, vraiment, vivement que les salles de ciné investissent dans les brouilleurs d'ondes.
test

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