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Les ampoules à basse consommation, une vraie économie d’énergie sans risque pour la santé ?

Publié le 12 octobre 2010 par Immoxygene

Depuis le 1er juillet 2010, les lampes à incandescence munies d’ampoules de 60 watts ont été retirées du marché. Cette disparition lente s’effectue dans un souci d’économie d’énergie, au profit des lampes à fluorescence, dîtes à basse consommation. Avant elles, c’était déjà les ampoules de 100 watts et 75 watts qui avaient été retirées de la vente respectivement en juin 2009 puis en décembre 2009. Sont-elles vraiment économes et sans risque pour la santé ?

Beaucoup de critiques se sont élevées contre ces ampoules à basse consommation. Nous allons donc faire un tour d’horizon de ce qu’il faut vraiment savoir sur ces ampoules, les risques et avantages.

Les avantages des lampes à basse consommation sont multiples. Elles consomment 5 fois moins et permettent donc une économie d’énergie ! Par exemple, une ampoule fluorescente de 11 watts produira le même éclairage qu’une ampoule à incandescence de 40 à 60 watts. De plus, la durée de vie de ces ampoules est de 6 à 15 fois plus longues. Enfin, l’échauffement de l’ampoule étant réduit, les risques d’incidents domestiques tels que les incendies sont considérablement réduits.

Ampoules permettant des économie d'énergie

Flickr/ampoules/Dany et Maryse

Cependant, certaines critiques envers les ampoules basse consommation sont redondantes. Il est vrai que ces ampoules mettent environ 10 secondes avant de s’allumer, donc elles ne conviennent pas pour des éclairages éphémères comme les cages d’escalier par exemple. De plus, elles résistent mal aux basses températures. Les climats du Québec par exemple ne leur sont pas adaptés et elles perdent dans ces conditions leurs grandes capacités énergétiques.

Mais la principale critique adressée contre les ampoules basse consommation est qu’il y a présence de mercure dans le tube, mais est-ce vraiment un risque pour la santé et l’environnement ? Sur ce point, il est important de savoir que le mercure ne peut se dégager de l’ampoule que si celle-ci se casse, ce qui arrive très rarement. De plus, le mercure contenu dans l’ampoule est de très faible quantité (de 100 à 300 fois moins que dans les anciens thermomètres). Le danger pour la santé est donc très infime. Par contre, le problème majeur est pour l’environnement. Cela peut poser un problème si l’on jette ces ampoules aux ordures ménagères et que celles-ci s’accumulent dans les décharges. La solution est donc de les rapporter chez le vendeur qui a obligation de les reprendre.

Une autre critique est que ces ampoules émettent des ondes électro magnétiques. Y a-t-il un risque pour les utilisateurs ? D’autres appareils électroniques émettent des ondes similaires. Des experts suisses ont montré que les risques se situaient à 2 cm de l’ampoule. Dans un périmètre de 20 cm autour de l’ampoule, les ondes ne sont déjà plus nocives pour la santé.  Pour des lampes de chevet, il est donc préconisé d’utiliser des ampoules à faible puissance.

Enfin, il est vrai que ces ampoules basse consommation coûtent plus cher à l’achat, ce qui peut être un frein. Mais elles durent plus longtemps et sont donc plus rentables. Et elles représentent une garantie d’économie d’énergie certaine, ce qui est donc un geste pour votre porte monnaie et pour l’environnement ! Pour en savoir plus, écouter Elisabeth Chesnais de « Que Choisir » sur les risques et idées reçues de ces ampoules.

Julie

http://fr.wikipedia.org/wiki/Lampe_fluorescente



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