La ville écologique Masdar (qui signifie « source » en arabe) à Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis), est un chantier colossale estimé à 22 milliards de dollars, qui met l’accent sur les énergies renouvelables. Elle a pour but d’être sans émission (d‘utiliser exclusivement l’énergie solaire) et sans déchet.
Flickr/vue aérienne/Tab 59
La ville, qui devrait voir le jour en 2020, fera environ 6 km de long sur 6 km de large et pourra accueillir 50 000 personnes et 1500 entreprises. Une université spécialisée sur le développement durable sera également présente. Les habitants seront répartis entre les travailleurs (40 000) et les étudiants (600). Un mur de 6km² entourera la ville et la protègera des vents chauds du desert.
En ce qui concerne les transports, aucune voiture à pétrole ne sera autorisée ! La marche et le vélo seront privilégiés. Tous les commerces à Masdar se trouveront au plus à 200 mètres les uns des autres, ce qui fait qu’aucun habitant n’aura à parcourir plus de 200 mètres à pied. Pour les distances plus longues, un système de transports en communs non polluants et automatisés sera organisé. Des voitures automatiques, marchant à l’énergie solaire, sans conducteur, seront téléguidées d’une station à l’autre.
L’énergie solaire sera également privilégiée. La région bénéficie d’un fort ensoleillement et compte bien profiter de cet atout. Chaque bâtiment sera équipé de panneaux photovoltaïques. Une centrale solaire de 100 Mégawatts verra le jour. Elle sera la plus grande au monde, avec 768 miroirs paraboliques sur 2,5 km². Elle sera ensuite agrandie à 500 Mégawatts. La construction d’un parc éolien est aussi prévue.
Masdar a aussi pour objectif d’être sans déchet. Elle prévoit de recycler tous ses déchets, et de séquestrer le CO2 pour éviter toute production de carbone. La récupération des eaux usées pour l’irrigation des plantes permettra d’utiliser de moins en moins les techniques de désalinisation de l’eau de mer, très coûteuse en énergie.
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Cette ville écologique présente une autre caractéristique. Les technologies modernes rencontrent les savoirs traditionnels. En effet, la ville a été pensée sur le modèle de la Médina, ville arabe ancienne, avec des rues étroites ombragées qui gardent la fraicheur et un cours d’eau qui les traverse. Les rues seront à 7 mètres au dessus du sol pour bénéficier d’une petite brise. Il n’y aura pas de gratte ciel mais seulement des constructions basses.
Les entreprises, de leur côté, se bousculent pour faire partie du projet et obtenir des locaux dans cette prestigieuse ville du futur. Le français Total participera à la construction de la grande centrale solaire citée plus haut.
Masda est actuellement en cours de construction, 6000 ouvriers travaillent chaque jour et les premiers bâtiments sortent de terre. Ce projet écologique pharaonique promet une ville utilisant les énergies renouvelables, et soucieuse d’un meilleur environnement. Ce sont les garanties pour un développement durable.
Je vous invite à visionner cette vidéo qui présente la ville de Madrar: http://www.youtube.com/watch?v=oGKjGf0HFVM
Julie
http://www.groups-consulting.ch/index.php?page=project-masdar-city&hl=fra
http://blog.lefigaro.fr/green-business/2010/06/masdar-city-la-cite-ecologique.html
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