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Daredevil

Par Silice
DaredevilDaredevil est un enième super-héro, son pouvoir, sa force ? L'envie de se venger (oui enfin en moins classe que V pour Vendetta soyons honnête) et sa cécité, parce oui, c'est un avantage, il nous fait un peu comme la série Sentinelle et développe beaucoup ses autres sens.
On est plongé dans un New York assez black n'white un effet de style qui pourrait bien être inspiré du très bon Sin city si celui-ci n'était pas plus récent que Daredevil. Notre gentil héros se bat super-bien et saute de building en building comme son pote spider-man et en plus de tout ça, il est un gentil petit avocat qui ne défend que le gentils de jour et un justicier de nuit et puis il est vachement intelligent Daredevil.
Quelques trucs sont sympa, les effets visuel très travaillé sont sans doute la part la plus intéressante du film, surtout les instant où l'on voit comme ce cher aveugle grâce aux sons et aux odeurs. On joue aussi avec les ombres, les contrastes, la nuit et de ce coté-là, c'est franchement pas mauvais. On a aussi très souvent l'impression de voir un jeu vidéo, notamment lorsqu'ils s'amusent vers l'orgue ; ainsi on se regarde quelqu'un jouer à un jeu visiblement sympa mais on a du mal à adhérer au trip visuel. De plus on voit clairement que les combats sont basés sur Matrix et l'impression de déjà vu s'installe rapidement.
Le film tombe dans tous les clichés du genre, la petite amie du héro a tout de même tout à faire dans l'histoire et pas seulement à se poser en tant que victime et à hurler. Le pire de tout n'est sans doute, ni le scénario à la mord moi le noeud mais sans doute les dialogues qui sont d'une banalité et d'une stupidité affligeante (je les ai bien décortiqués et on dirait une caricature) ; ils nous sont déclamer avec solennité comme on pourrait balancer des vers de Shakespeare sauf que ... ça ne le fait pas franchement les gars ! Soit vous jouez la carte de la stupidité et vous y allez à fond ou du moins sans croire que vous faites quelques chose d'intelligent, soit vous essayez d'inventer des phrases plus philosophique ou du moins plus courantes...
Et quitte à faire si vous pouviez essayer de bien jouer, ce serait pas un grand luxe...
Daredevil
Le coté semi-gothique est assez crispant par la même occasion, nous mettre Evanescence, soit c'était à la mode à l'époque mais là... ça fait has been et ridicule à la fois (je n'ai rien contre le groupe...) mais quand c'est trop, c'est trop... Les effets de style sur la musique vaguement tantôt gothique tantôt vaguement spirituel était en effet de ces choses de "trop".
Mais c'est aussi dans les clichés qu'on retrouve les bons moments du films (j'éviterai de parler de la romance aussi niaise que les dialogues qui l'accompagnent), il y a notamment deux personnages qui ont le mérite de presque divertir : Le Tireur avec un Colin Farrell toujours aussi cinglé, le personnage a beau être un stéréotype sur patte, il est toujours agréable de voir de tels fous, Franklin le pote de Daredevil, joué par Jon Favreau est aussi assez sympathique, bien que les vannes soient assez pauvre et prévisibles, c'est des petites touches de fraîcheur dans un film qui se prend bien trop au sérieux.
9/20
Silice

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