Magazine Médias

Retro pilote : Smallville 1.01 (2001)

Publié le 16 octobre 2010 par Speedu
Bienvenue sur Terre / Pilot
Saison 1, Episode 1 sur 21
Diffusion vo : WB – 16 octobre 2001
Diffusion vf : M6 – 4 janvier 2003
Il y a 9 ans jour pour jour débarquait un petit enfant qui allait bouleverser l’avenir de l’humanité et la face des séries.
Retro pilote : Smallville 1.01 (2001) Retro pilote : Smallville 1.01 (2001) Retro pilote : Smallville 1.01 (2001)


Et oui, il y a 9 ans jour pour jour (au jour de publication de l’article), un vaisseau venu de Krypton avec un enfant prénommé Kal El s’écraser dans une pluie de météorites sur la petite bourgade du Kansas nommée Smallville. Recceuillis par Martha et Jonathan kent, rebatisé Clark Kent, il grandit dans la ferme familliale et on le retrouve au lycée alors qu’apparraissent certaines de ses facultés surhumaines comme la super vitesse ou la super force.
Cet être venu des étoiles a conquis en ce mardi 16 octobre 2001 le coeur de 8,4 millions de téléspectateurs sur WB à 21h, ce qui en fait le pilote le plus regardé de tous les temps sur le défunt network WB. Il lui a également permis d’établir le record sur la tranche des hommes de 18 à 34 ans et a permis à WB de terminer première, toutes chaines confondus sur les 12-34 ans ce jour-là. Des records que le network n’approchera plus jamais et encore moins après sa fusion avec UPN pour former The CW. En France, le premier épisode fut diffusé dans la trilogie du samedi, les 2 premiers épisodes étant suivis par les débuts de la saison 6 de Buffy et le pilote ramena devant la petite chaine qui monte 3.9 millions de curieux, un score que M6 aimerait désespérément réapprocher un samedi soir aujourd’hui.
9 ans plus tard, la série est toujours à l’antenne. Son casting, ses intrigues, ses téléspectateurs ont bien changé mais elle reste une des valeurs sûres et inamovibles de The CW qui pourtant, devrait y mettre fin au terme de la saison 10 en cours.
Donc ce premier épisode d’une longue série qui en comptera minimum 217 est arrivé sur nos écrans dans une version de 47 minutes. Et sa génêse fut longue. Au départ, il était question d’une série sur la jeunesse de Batman mais WB production, détenteur des droits du chevalier noir ne voulait pas craindre un conflit avec le futur film e nchantier (qui ne verra finalement pas le jour). C’est d’ailleurs devenu une règle pour les super héros DC de limiter au maximum leurs apparitions simultannées pour ne pas perturber les spectateurs. C’est pourquoi, par exemple, il a fallu attendre la saison 4 de la série animée The Batman pour voir apparaitre Robin vu qu’il était occupé jusqu’alors dans la série animée Teen Titans.
Donc ne pouvant pas compter sur Batman, il était logique de se retourner vers Superman. Et dans le meme temps, Cough et Millar préparaient un pilote dans leur coin, sans rapport avec l’univers de Superman. Aimant le ton et le style de leur pilote, WB Production décida de rapprocher ces deux-là et Smallville naquit. L’adjonction de COugh et Millar a apporté pas mal aussi parce qu’ils ne maitrisait pas l’univers de SUperman et pouvaient ainsi l’adapter à leur guise. Et en lieux et place d’une adaptation officielle dans la continuité des comics, ils ont pu offrir une version alternative de la jeunesse de SUperman, une sorte de Elseworlds qui a permit d’ajuster facilement la mythologie de l’homme d’acier aux besoins scénaristiques.
Ainsi, Clark Kent se retrouve maladroit, peu sûr de lui, avec des pouvoirs limités en nombre, Lex Luthor comme ami et les météorites qui transforment les humains en kryptomonstres.
il peut alors se mettre en place la WB touch si on peut dire. Smallville est bien représentatif du genre « série de la WB ». TOus les codes qui ont fait le succès des série du network sont là. Des codes oubliés par la suite pour des séries qui ne marcheront pas ou peu. Jusqu’au retour du succès sur The CW avec The Vampire Diaries qui, comme par hasard, reprend ces codes WB-iens.
Quels sont ils ces codes ? Facile. Une histoire transversale archi classique et donc connue de tous, même inconsciennement. Une histoire universelle en quelque sorte, modernisée et saupoudrée d’un élément SF ou fantastique à laquelle on ajoute de jeunes et beaux acteurs, une bande pop rock hyper efficace et des dialogues parfaitement écrits avec beaucoup de second degré.
Ici, l’histoire est évidamment Roméo et Juliette et les triangles amoureux, saupoudrée de SF vu les origines extraterrestres de Clark. La bande son est parfaite et je fus surpris par le nombre de hits qui sont restés dans les esprits dans ce pilote. Quand aux dialogues, de nombreux double sens sont placés judicieusement, ce qui rend la série très intéressante, tout en lui offrant un second degré assez bienvenue pour les plus agés des téléspectateurs.
Ce pilote offre aussi une dimension dramatique assez bienvenue avec le coté très ironique du sauveur de la Terre qui débarque en tuant des centaines de personnesdont les parents de sa bien-aimée qu’il ne peut approcher car elle a un collier en kryptonite en souvenirs de ses parents.
On peut également lire en Lex les affres de la solitude, une solitude qui l’a toujours accompagné depuis sa plus tendre jeunesse. Une solitude qui explique à quel point il parait enthousiaste à l’ide de se méler avec des plus jeunes que lui. Ils lui offrent l’occasion de vivre une adolescence qu’il n’a pas eu et voit en Clark un vrai ami car il lui a sauvé la vie sans rien demander en retour. Clark est pur dans le sens que c’est probablement la première personne ne cherchant pas à s’approcher de lui par intérêt que Lex rencontre.
De son coté, Clark est malheureusement un ado idiot. Son seul but dans la vie, c’est de tenir la main de Lana, la pseudo belle du lycée, cheerleader de son état. Oui, oui, Lana était une Hellcats en devenir. Et elle est amoureuse du footballeur vedette du lycée.
Globalement, soyons honnêtes, c’est un teen show, donc peu passionant pour les adultes. Tout tourne autour des relations amoureuses même si ce pilote essaye de ne pas trop s’attarder là-dessus. Il n’empèche, toute la vie et tous les getes de Clark tournent autour de Lana et c’est lassant même si il y a des moments pervers bien drôles comme Clark observant la voisine au téléscope façon pervers sexuel par exemple. C’est sûr qu’une midinette de 14 ans ne verra pas la même chose.
Il reste un kryptomonstre du jour, le premier, qui ne restera pas dans les annales. Il ne l’est pas resté d’ailleurs puisque c’est une ancienne victime des footballeurs qui revient se venger avec ses pouvoirs électriques. L’épisode tente d’amener un parallèle avec Clark qui subit le même sort et choisit le bien mais cela est assez mal développé car peu développé justement.
Sinon, les bases qui feront de Smallville ce qu’elle fut, est et sera sont là. La logique n’est pas très présente avec une nuit qui tombe super vite, un cheval totalement oublié au cimetierre, un problème de physique insoluble pour les 4×4 empilés et surtout comment ils ont été désempilé pour que Whitney et consorts s’en servent une scène plus tard qu ise déroule quelques minutes après en temps de l’épisode, etc …
Et, magnifique, l’épisode évoque déjà Nietzsche et le concept du surhomme, théorie qui reviendra sur le devant de la scène dans l’épisode 10.02 ! C’est beau un tel toutéliage !
Bref, 48/10

J’ai retiré 2 petits points au 50 /10 parce que bon, trop de Clana dans ce pilote et pas assez de Clex. Sinon, c’est parfait, tout ce qui fait le charme et rend Smallville culte et immanquable est déjà là.

Retour à La Une de Logo Paperblog