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Mécanismes Episode 20 (Deux hémisphères)

Publié le 01 mars 2008 par Menear
Nouvel épisode de la saison 3, l'épisode 20 à présent, intitulé "Deux hémisphères". Il s'agit plus ou moins d'un épisode de "transition", un peu spécial, je n'en dis pas plus. Si ce n'est peut-être qu'il s'agit d'un épisode plus lourd que les autres, non pas en terme de texte mais de ressources, il se peut donc que la page rame un peu de temps en temps. Si cela se produit, stoppez la musique. Si c'est toujours moyen, pas grand chose d'autre à faire, j'ai fait de mon mieux à ce niveau-là. Un épisode de transition disais-je, un peu "bricolé" également. Une expérience en réalité.
Résumé des épisodes précédents
L'hybride (Arto Pizzetti, Luca Pacioli et une bête étrange tous rassemblés dans le même corps) voit son passé le rattraper. Erin Bakura, toujours sur la piste de Pacioli, retrouve sa trace à Istanbul. La bête doit donc précipitamment quitter la mafia qui l'employait jusque-là de même qu'Istanbul. Ne sachant trop que faire, il s'embarque dans un navire à destination de Marseille. En ligne de mire, le corps d'Arto Pizzetti, manquant, qui pourrait leur permettre à tous de retrouver leurs corps respectifs...
Il glissait lourdement sur les eaux méditerranéennes, le Garibian of Freedom, ce navire maltais en provenance d'Istanbul : il se rapprochait peu à peu de Marseille, sa destination. Loin dans les profondeurs suffocantes de ses cales, gisait le corps de la bête, l'hybride, les yeux clos, en sommeil, la carcasse allongée dans les tréfonds bringueballants d'une caisse inconfortable.
Voilà trois jours désormais qu'il voyageait incognito dans le secret de son cercueil. Deux fois, déjà, il avait osé une sortie incertaine. Deux fois, il avait longé les parois métalliques de son cimetière, traquant quelque proie invisible pour satisfaire les élans sonores de son appétit. Il n'avait trouvé que quelques rongeurs blafards qu'il avait avalé sans dégoût avant de retrouver le calme silence de son propre caisson de voyage. Entendant au loin les échos lancinants des vagues et de la mer, les sirènes lourdes et graves du navire, il s'était peu à peu laisser aller.

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