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Mécanismes Episode 18 (Masque mutique)

Publié le 15 janvier 2008 par Menear
Pile à l'heure, le 18ème épisodes de Mécanismes (le deuxième de la saison 3). Y a pas à dire, tout rédiger d'un coup trois mois avant la mise en ligne, ça aide niveau ponctualité. Ce 18ème épisode lance véritablement la saison 3, le 17 n'étant en réalité qu'un prologue pour rentrer dans le bain. Ici, le décor change, les habitudes aussi. Bref, je n'en dis pas plus, ça, c'est le rôle du...
Résumé des épisodes précédents
Après avoir retrouvé sa proie (le docteur Luca Pacioli) au Groënland, Arto Pizzetti, l'enquêteur borderline du Ministère des Affaires Etrangères se retrouve coincé avec lui dans le corps d'un hybride homme-animal incompréhensible et fort peu causant. La responsable de cette métamorphose incongrue, Alicia, leur indique de traquer un navire, le Constantinople, afin de quitter le Groënland incognito. Ce qu'Alicia dit, la bête le fait, sans réfléchir. Il ne semble plus capable de penser ou de parler. Sur ses traces, un nouveau narrateur, l'ancien ayant déserté son rôle avec Alicia, sa complice. A la suite de diverses péripéties nordiques, la bête s'engouffre dans les câles du navire, n'attendant plus qu'une chose : qu'il lève l'ancre...
Le long des rives du Bosphore, un jour de février 1922, dix-huit mois environ après la disparition subite d'Arto Pizzetti et de sa proie, le docteur Luca Pacioli aux abords de Tasiilaq.
Dans le sous-sol d'un petit immeuble de deux étages, murs éventrés, une bougie à l'intérieur, pas de porte, aucun meuble. Contre les murs et les quinze mètres carrés d'espace dégagés de cette cave apprivoisée glissait une odeur absconse de viande avariée, de poisson sec. Sur le seuil de la pièce unique, des relents d'urine et de merde auxquelles s'entremêlaient les vapeurs du faux fleuve en ébullition. Devant l'immeuble sommaire et bancale serpentait un sentier de terre aux marges boueuses. Il longeait vaguement les rives du Bosphore avant de s'éclater en une multitude de lignes diffractées qui remontaient vers l'est et l'intérieur des terres. Au sud, à l'autre extrémité du sentier, on descendait peu à peu, traversait quelques champs arides et, au-delà, le jeu de boucles des diverses voies ferrées avec, au bout, si l'on remontait l'intégralité de ces rails entrecroisés, la gare de Haydarpaça, les locomotives vaporeuses, les voyageurs du soir, les wagons bondés.

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