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Le bord du bout du monde

Publié le 10 août 2007 par Menear
Voyage en bordure du bout du monde, pour être exact, c'est la dernière étape de notrevoyage au FAR, le dernier jour (étape deux fois différées pour cause de flemme les jours précédents). On n'est pas vraiment sûrs de savoir où, exactement, ce voyage-là nous mène... Est-ce qu'on est dans une sorte de faux théâtre foireux avec couacs et imprévus, engueulades et ridicule super assumé, ou alors est-ce qu'on se trouve dans une parodie de film fantastique des années 50, avec quelques relents de Bioman et de second degré héroïco-fantaisiste ? Probablement quelque part entre tous ces trucs...
Le bord du bout du monde

Un peu comme pour El Jabali, une poignée de comédiens se partagent divers rôles, tous plus bizarres et navrants les uns que les autres (ça va de la princesse à quatre bras au philosophe extatique), et un peu comme pour El Jabali, on a légèrement la trouille, au début, que ça parte dans le n'importe quoi le plus absolu. Ce qui arrive plus ou moins.
Mais difficile de parler de ce spectacle. Le raconter n'aurait aucun intérêt. Évoquer l'une de ses scènes me paraît risqué, également. Me voilà donc dans une impasse... Qu'importe, voilà ce que je vous propose : une série de mots qui pourraient être à même de donner une petite idée de ce qu'était cette expérience. Ok ? On y va.
Le bord du bout du monde

Cinq gus habillés en latex, cinq bonnets de bains, des slips noirs, un gus en porte-jartelles, un porte-voix, un orgue, un rideau qui ne s'ouvre pas, un bidon bleu, un bestiaire invraisemblable, des « moulpes », des effets spéciaux en carton pâte, des bâtons de ski, des sauts vertigineux, une tête de philosophe, un trampoline, des échasses, de la musique pour films SF des années soixante dix, de la musique de RPG sur Saturn (variante), une tête de biche, de la fumée qui fout la trouille, un rocker, le bord du bout du monde, le voyage qui s'y rattache, les frères Grimox...
Et toutes les images qui vont avec.
Le bord du bout du monde

Rarement vu, en tout cas, un spectacle aussi loufoque et bordélique, et pourtant tellement millimétré et calculé au niveau des cascades et autres effets de mise en scène. Que notre voyage au FAR se termine au bord du bout du monde n'était pas plus mal, finalement.

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