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Miroir

Publié le 24 février 2007 par Menear
Voici une courte nouvelle (ça faisait longtemps, la dernière nouvelle mise en ligne remontant à plus de six mois) écrite courant décembre, je crois, dans le cadre du petit Atelier d'écriture que l'on s'est organisé avec quelques amis à la fac (en fait, on passe plus de temps à glander et à discuter qu'à écrire, mais peu importe). Le thème "olbigatoire" à ce moment-là était quelque chose comme "l'homme" ou quelque chose dans ce genre-là, thème que j'ai bien entendu contourné, car je m'empresse toujours de contourner les contraintes que l'on me donne dans ce type d'excercice.
Pour en revenir au texte, il s'agit en fait d'une "réécriture" d'une nouvelle écrite il y a quelques années déjà, disponible sur ce blog, intitulée "Mélodie du soir", réécriture qui n'avait pas pour but de retravailler ce texte-là mais bien d'en établir un nouveau, d'une sensibilité différente qu'à l'époque. Je me suis également servi de quelques unes des phrases de cette nouvelle pour le design du "header" de la version 2, soit dit en passant... Je vous laisse désormais avec ce "Miroir"...
- C'est ça que j'aime chez toi... Ça. Précisément.
Amaury sourit et releva les yeux. La fumée que Catherine venait d'expirer caressait sa nuque, caressait son cou. Amaury souriait, peut être, parce qu'il savait ce que ça signifiait. Il était assis en tailleur sur ce lit trop grand et il se tenait droit et sa peau frissonnait sur son torse, là où la main de Catherine passait et repassait dans un mouvement de cercle perpétuel et il savait ce que ça signifiait et il se tenait droit, rigide, toujours. Nouvelle expiration, nouvelle nuée de fumée contre sa peau.
- Et j'aime aussi la façon dont ta peau caresse tes os... Combien tu pèses, au juste ?
Et, alors qu'Amaury n'en était encore qu'au stade où il baissait la tête et où son sourire venait se fondre, se diluer dans son regard, la voix dure de cette femme derrière lui reparut.
- Non, ne dis rien, je préfère ne pas savoir, finalement. Il y a des choses que je préfère ne pas savoir. C'est mieux, parfois.

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