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Ticklah vs Victor Axelrod

Publié le 14 novembre 2007 par Smaël Bouaici

Après les Anglais des Dead 60’s, les Allemands de Seeed, c’est une nouvelle fois un non jamaïcain qui signe un des meilleurs albums reggae de l’année. Victor Axelrod alias Ticklah présente son album à deux faces, un côté dub, et un autre consacré à sa virtuosité aux claviers. Installé à New-York, Axelrod est de ceux qui avaient eu l’excellente idée de reprendre Dark Side of the Moon version reggae sur le label Easy Star. Clavier d’Antibalas à plein temps, il a lâché l’afrobeat pour s’engouffrer dans les sonorités des Caraïbes, en se concentrant sur les deux îles du secteur à l’histoire musicale la plus dense, Cuba et la Jamaïque.

L’archétype du disque, c’est cette sublime adaptation du standard latino-jazz d’Eddie Palmieri (Si Hecho Palante), en pur reggae en mineur qui rappelle les melleures productions de Vivian Jackson aka Yabby You, et magnifiée par la voix de Mayra Vega, une habituée des tournées d’Antibalas, qui officie aussi sur une deuxième reprise du pianiste de salsa (Mi Sonsito).

Ticklah est aussi allé chercher le vétéran jamaïcain Mikey General (auteur du tube « Money run tings ») sur un excellent reggae roots, le toaster de Brooklyn Rob Symeonn, qui mène une charge contre les mangeurs de porc, et renouvelle le trip hop avec le très aérien Deception en featuring avec Vinia Mojica. Le clavier d’Antibalas fait une sorte de tour d’horizon des genres musicaux carribéens, et on attend avec impatience qu’il pousse plus loin l’expérience.
Si Hecho Palante


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