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Un Baquet de Sang

Publié le 20 octobre 2010 par Olivier Walmacq

baquet_de_sang

genre: épouvante, horreur
année: 1955
durée: 1h10

l'histoire: Walter Paisley est serveur dans un café beatnik fréquenté par de nombreux artistes. Walter envie leur talent. Un jour, il tue par accident le chat de sa logeuse. Pour cacher son acte, il enduit le corps de glaise. La statue fait sensation et Walter devient l'artiste à la mode. Bientôt, il se découvre une âme de âme de meurtrier pour nourrir sa muse.

la critique de Eelsoliver:

On connaît tous le cinéma de Roger Corman, le pape du cinéma bis. Certes, le réalisateur a signé quelques petits chefs d'oeuvres dans le genre horrifique.
Mais sa filmographie est également plombée par quelques ratages voire même d'affreux navets (au hasard, je citerai It conquered the World...).
Dans son genre, Un Baquet de sang est une semie-déception.

Pourtant, ce film de Roger Corman jouit d'une excellente réputation. En effet, le cinéaste égratigne le milieu artistique ainsi que certains phénomènes de mode qui consistent à encenser quelques artistes sans véritable talent. Un baquet de sang joue donc la carte de la comédie horrifique avec un certain humour noir, pas toujours pertinent au passage.
Walter Paisley fait donc partie de ces nouveaux artistes en vogue.

C'est un bênet qui trouve la voie du succès un peu par hasard. Après avoir accidentellement tué le chat de sa logeuse, il transforme l'animal en statuette.
Le nouvel objet, très réaliste, fait l'admiration du petit monde des artistes. Walter Paisley commence à se faire un nom mais il doit continuer à faire ses preuves pour ne pas sombrer rapidement dans l'oubli. Il se découvre alors une âme de criminel et commence à exécuter tous ceux qui se moqués de lui par le passé.

Donc, rien de bien transcendant malgré un sujet plutôt intéressant. Les acteurs sont assez mauvais: mention spéciale à Dick Miller qui a l'air peu convaincu par son personnage de nigaud.
L'ensemble a également bien vieilli mais le film a tout de même un certain charme. Allez, soyons indulgents, ça mérite la moyenne...

Note: 10/20


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