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Au bonheur des autres

Publié le 22 octobre 2010 par Yvesd

ricard.jpgLe malheur des uns fait souvent le bonheur des autres. Les « uns », on le sait, sont les millions de Français pris en otage par un quarteron de bloqueurs syndiqués, parfois déjà en retraire pour cause de régime spécial. Les « autres », ou plutôt « l’autre » en l’occurrence, c’est la maison Pernod-Ricard, champion national des boissons qu’il est recommandé de consommer avec modération et d’éviter de mettre dans les biberons des mioches.

La crise a apparemment épargné la bibine puisque cette importante entreprise bien d’chez nous vient d’annoncer une hausse de 10 % de son CA trimestriel, à périmètre de consolidation et taux de change constants.

Les spécialistes apprécieront, « Restons Correct ! » les félicite et lève son verre de pastaga à leur santé.

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Reste la question qui est évidemment de savoir pourquoi et en quoi ce résultat a quelque chose à voir avec la juste lutte de travailleuses et des travailleurs de ce pays pour la sauvegarde de leurs acquis sociaux en général et pour la retraite à 50 ans des cheminots en particulier.

Est-ce un effet anticipateur de la probable prochaine nomination de Jean-Louis Borloo à Matignon ?

Franchement c’est peu crédible et le prétendre serait limite diffamatoire à l’égard ce cette importante personnalité écolo-radicalo-centriste. Chacun le sait : s’il est nommé premier ministre, il aura pour mission de reconquérir l’électorat des Verts et ce qui reste de celui du Modem, pas de précipiter le pays dans la soulographie.

Voitures-incendiées.jpg
Nous pensons qu’il s’agit plutôt d’une conséquence, heureuse ou malheureuse comme on voudra, du retard pris par la survenue du réchauffement climatique que monsieur Borloo et ses potes du GIEC nous avaient pourtant promis.

Il suffit pour s’en convaincre d’avoir vu à la télé ces malheureux militants frigorifiés devant leur piquet de grève, emmitouflés façon grands froids, tentant de se réchauffer autour du braséro sur lequel ils font cuire leur (vraie) galette-saucisse militante.

Faut les comprendre aussi : faut bien qu’ils se réchauffent d’une manière ou d’une autre en attendant que la police aux ordres du patronat et du grand capital vienne les prier manu militari de rejoindre la chaleur de leurs pénates. Et pour ça rien de tel qu’un p’tit coup, c’est bien connu.

Qu’ils picolent un peu est certes regrettable mais tous n’ont hélas pas la chance d’avoir des bagnoles à cramer pour réchauffer leurs ardeurs révolutionnaires...


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