Paul le poulpe

Oui, je sais, j'arrive à la fumée des cierges. Je découvre aujourd'hui seulement l'existence d'un poulpe pronostiqueur qui a fait fureur pendant la dernière coupe du monde en prédisant correctement les résultats des sept matchs de la sélection allemande. Pourquoi je vous parle de ça ? Pour deux raisons. Parce qu'on a mangé de la pieuvre pimentée, ce midi, à l'apéro, en buvant du pétillant pour l'anniversaire de ma nièce. Et que certains se sont demandé si on avait fait un sort à Paul, la star des céphalopodes. Ni une ni deux, j'ai vérifié sur Internet et constaté que Paul coulait des jours heureux dans son aquarium, chez nos amis Teutons. Une sacrée manne, j'imagine… Gamine, j'avais été marquée par un passage du Monde du silence qui raconte la capacité des pieuvres à ouvrir un bocal pour en retirer le contenu. A propos, j'ai aussi découvert sur le Net qu'on devait ce terme à Victor Hugo, qui l'a utilisé dans Les Travailleurs de la mer après l'avoir emprunté au vocabulaire de Guernesey. Marrant ! Quoi qu'il en soit, j'ai sans le savoir mangé des neurones de poulpe, puisqu'ils semblent nombreux dans leurs tentacules. C'est affreux. Mea poulpa.
Photo : Vue panoramique des agapes dominicales sur Google Earth, sans le poulpe. Au centre, une autre victime, appelée pintade.