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Pollution : Des déchets liquides déversés sur la voie publique

Publié le 28 octobre 2010 par 237online @237online
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Écrit par Mutations   

Jeudi, 28 Octobre 2010 11:50

éééùééàéééééééàéèééàè
Au moment où le choléra sévit à Douala, l'insalubrité et les souillures générées par la décharge du bois des singes préoccupent les riverains.
Samedi 23 octobre dernier au lieu-dit Bois des singes, situé à Bonapriso, le spectacle était horrible. Aux alentours de 7 heures matin, une scène peu commode se déroule. De loin, un camion de couleur orange, immatriculé LT 1123 U, gare à quelques mètres du lit filtrant. Le convoyeur descend et oriente le conducteur du camion. Quelques minutes plus tard, les vannes sont ouvertes, et les souillures de toutes sortes sont déversées à même le sol.
Sans se gêner, le chauffeur, au téléphone, déplace de temps en temps le camion et déverse le reste des déchets lourds sur l'axe qui lui sert d'accès sur le site. Une dizaine de minutes plus tard, ils repartent. Selon des témoignages recueillis auprès des contrôleurs de la zone, ce spectacle est vécu tous les jours. Tout ce qui est prélevé des fosses sceptiques des domiciles, entreprises, et autres lieux de Douala est soit déversé dans un étang ou sur la route.

Préservatifs et autres déchets sont éparpillés de part et d'autres. Impossible d'arriver sur le site du lit filtrant du cimetière du Bois des singes sans avoir à piétiner ces souillures. Le mauvais état de cette partie de la route (non bitumée), impose du courage et de la détermination à tous ceux qui osent s'y aventurer. Nids de poules et mares d'eau s'imposent le long de l'axe menant à ce lieu.
Cette situation ne pose pourtant aucun handicap aux camions de vidange. Ils y circulent sans problèmes dans cette zone dangereuse d'accès pour les véhicules moyens. Quelles que soient les précautions prises, la merde ou le bourbier se colle aux semelles des chaussures. Les installations sur le site sont défectueuses, débordés et envahies par les herbes. Sur la vingtaine de trous devant servir à retenir certains déchets, seuls quelques uns sont encore ouverts.

Les autres sont bouchés par de la terre ou des objets empêchant l'entrée des bourbiers. Une mauvaise eau, aux odeurs nauséabondes s'étant frayée un chemin, se dirige vers les cours d'eau environnants. «Depuis plus de quatre mois, le phénomène cet accentué. Ces camionneurs une fois arrivés ici, ne déversent plus les déchets à l'endroit indiqué. Lorsque nous les interpellons à ce sujet, c'est avec beaucoup d'arrogance et de mépris qu'ils nous répondent plus grave encore, lorsqu'ils sont trop pressés, ces conducteurs de camions n'arrivent même plus jusqu'au site. Ils déversent tout soit dans un étang pas loin, ou le long de route en repartant», confie Ernest Soufon, un des contrôleurs de la zone employé par le canton Bell.
L'absence de points aménagés pour la cause, et la malveillance des agents de la communauté urbaine de Douala chargés de surveillance du site sont à l'origine de ces dérives. «C'est l'anarchie totale.

Ces conducteurs de camions n'écoutent personne. Il y'a pas longtemps, nous pêchions des carpes dans certains de ces étangs. Aujourd'hui les poissons ont disparu. Et ce qui est dommage, est que ce spectacle se déroule devant les trois agents que la Cud postés sur ce site », renchérit M.Eballè, un autre contrôleur de la zone. En 2004, le constat de la détérioration de ce lit avait été fait par les responsables de la Cud. Au mois de mai 2010, Jacqueline Mbocksi, chargée des études environnementales à la Cud avait déclaré que la construction d'une nouvelle décharge était envisagée à hauteur de 5 milliards de francs cfa. La localité de Ngombè à Douala 5ème avait été retenue pour accueillir ces nouvelles installations. En attendant, la forte croissance démographique de la population, et la forte fréquence des camions qui s'y succèdent toutes les trente minutes, sont à l'origine du délabrement avancé de la voix publique et de la pollution de la zone.

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