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L’impact économique de l’Aviron Bayonnais Rugby Pro en 2009

Publié le 29 octobre 2010 par Editoile @editoile

L’impact économique de l’Aviron Bayonnais Rugby Pro en 2009La chambre de commerce et d’industrie Bayonne Pays Basque a publié le 18 octobre 2010 une étude intitulée L’impact économique de l’Aviron Bayonnais Rugby Pro. Réalisée à la demande de la commune de Bayonne, ce rapport permet de connaître les richesses générées en 2009 par le club sportif sur son territoire.

Méthodologie de l’étude d’impact économique

Réalisée par le pôle études de la direction du développement économique, cette étude applique les fondements utilisés généralement pour mesurer  les retombées économiques des aéroports internationaux. Transposée à l’échelle d’un club professionnel de rugby et à sa région, cette méthodologie se présente en 3 étapes :

  1. identifier l’impact direct, c’est-à-dire tous les flux monétaires (internes et externes) qui ont l’Aviron Bayonnais Rugby Pro pour origine ou destination ;
  2. identifier l’impact indirect et ainsi approcher les flux financiers qui s’opèrent entre les différents acteurs économiques en dehors du club mais qui résulte de son existence ;
  3. identifier l’impact induit, qui est l’effet d’entraînement dont bénéficie le territoire.

Principaux enseignements de l’étude

En 2009, l’Aviron Bayonnais Rugby Pro est à l’origine d’une injection brute de 11,9 millions d’euros dans l’économie régionale. Déductions faites des flux monétaires se caractérisant par une destination extérieure au territoire d’étude, 9 millions d’euros restent fixés en Aquitaine dont 6,1 millions d’euros dans la commune de Bayonne.

L’impact économique indirect est évalué à 5,1 millions d’euros, qui correspondent au cumul des dépenses engendrées par les spectateurs ne résidant pas sur Bayonne.

L’impact économique induit est estimé à 11,8 millions d’euros. Il est calculé à partir d’un coefficient multiplicateur issu pour partie des dépenses effectuées sur Bayonne par l’Aviron Bayonnais Rugby Pro.

Voilà, en tout cas, une étude qui rappelle les concepts d’économie résidentielle, productive et sociale chère à Laurent Ravezies, auteur de La République et ses territoires (Seuil, 2008). Selon lui, l’économie « résidentielle » regroupe les activités induites par les retraités et le tourisme. Une base économique largement sous-estimée dans les esprits et qui pourtant « pèse » pour plus de la moitié des richesses (55 %)  ! Par comparaison, l’économie « productive » ou « marchande » qui regroupe les revenus du travail et du capital des entreprises privées (notamment industrielles) ne « pèse » que pour 20 % environ dans l’économie des zones d’emploi.

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