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Star Wars : Le Pouvoir de la Force II

Publié le 31 octobre 2010 par Gameinvaders

En 2008, Star Wars : Le Pouvoir de la Force sortit enfin de sa grotte suite à une longue période de production. Un mastodonte de technologies, un scénario reconnu de Lucas lui-même, un record de vente parmi les jeux Star Wars, mais d’un succès critique mitigé, TFU (The Force Unleashed) nous a malgré tout offerts une expérience mémorable de la saga étoilée. Prolongé avec des DLC, une suite fut finalement annoncée pour sortir en fin 2010. Cela ne put que nous rendre enthousiastes en considérant la qualité du premier opus. Le Pouvoir de la Force II répond-t-il finalement à nos attentes ?

Star Wars : Le Pouvoir de la Force II

Les cinématiques alternent pré-rendus et in-game. Dans les deux cas, ça reste magnifique.

Comme dans le volet original, vous incarnez Starkiller, l’apprenti caché de Dark Vador… ou plutôt son clone. C’est en tout cas ce que le seigneur noir veut nous faire entendre, et cela restera un point flou jusqu’à la fin du jeu. Bref, qui dit clone dit Kamino (cf : L’Attaque des clones), et c’est là que vous débuterez le carnage. L’apprenti y endure un stage intensif mais sa qualité en tant que clone ne satisfait guère le seigneur Vador. Sentant que son maître va s’en débarrasser, Starkiller se rebelle et s’échappe. C’est ainsi que l’aventure commence ! Et se termine assez rapidement : en effet, environ 5 heures de jeu suffiront pour achever la campagne en difficulté moyenne. De plus, le manque de paysages différents n’améliore pas les choses. On a donc seulement la moitié de la durée de vie et de la variété des lieux que TFU nous offrait. Même le scénario, qui partait d’une idée intéressante, manque de développement, compacté comme une sardine.

Star Wars : Le Pouvoir de la Force II

Plus violent, TFU II ne dépasse pas pour autant la norme PEGI 16.

Côté jouabilité, les développeurs auraient amélioré le système de visée, ce que je n’ai nullement constaté. J’ai même eu l’impression que celui-ci s’est dégradé ! Le jeu reste donc identique en termes de gameplay, reprenant le mécanisme de beat’em all avec seulement quelques nouveaux mouvements et pouvoirs comme la persuasion (la spécialité d’Obi-Wan). Aussi, on a cette fois deux sabres lasers, sans doute par rapport au fait que c’est l’épisode II (à la manière des deux lames d’Assassin’s Creed II). Il est désormais possible de décapiter et de désintégrer nos petits Stormtroopers, mais on n’ira pas jusqu’à employer le terme « gore« .

Star Wars : Le Pouvoir de la Force II

Les QTE ne sont plus ce qu'ils étaient, trop répétitifs.

TFU était un joli méli-mélo de moteurs et de technologies qui a dû donner la migraine à toute l’équipe technique. Tandis que le moteur physique d’Euphoria (également utilisé dans les jeux Rockstar) faisait dandiner les Stormtroopers, le DMM permettait la destruction et la torsion des matériaux de façon très réaliste. Mais les graphismes n’étaient pas exceptionnels, même si ils tenaient la route. Ce dernier point a été amélioré cette fois-ci, ce qui dans l’ensemble donne un résultat convainquant. Les PC moyens de gamme cependant, auront parfois du mal à suivre avec quelques bugs graphiques et décalages son/image, surtout au moment des cinématiques in-game (à vérifier sur console). De plus, on ne peut apparemment pas activer la synchronisation verticale.

Star Wars : Le Pouvoir de la Force II est sûrement la grande déception en cette fin d’année 2010, d’autant plus que les espérances étaient placées si haut. Beaucoup moins frappant que son prédécesseur, TFU II est d’une réalisation et d’un gameplay à peine peaufiné par rapport à son aîné. Même si on pourra apprécier l’expérience, celle-ci est bien trop courte, surtout qu’il n’y a rien en dehors du mode histoire. Un jeu visiblement écourté pour sortir dans les bacs à temps, et qui sera sûrement suivi d’un autre opus ou plutôt de DLC puisqu’il reste une dizaine de cinématiques à débloquer. Une stratégie commerciale qui se répand et nous irrite de plus en plus… Bien sûr, tout cela est pardonné si LucasArts entendait nous offrir gratuitement le reste de cette symphonie inachevée.

Score: 3 out of 5 stars


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