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Octobre Désespère En 140 Caractères

Publié le 02 novembre 2010 par Sagephilippe @philippesage

Octobre 2010.jpgOui, parfaitement : Désespère.
Parce qu’avec tes défilés tous les cinq ou six jours, tes grèves reconductibles mais pas trop, tes atermoiements et tout le bataclan, tu t’es fait enfler et comment ! Allez hop ! Deux ans dans les dents, à trimer, marner, larbiner pour des nèfles.
Nous sommes tous des laquais ! Voilà qui nous sommes ! Des mauviettes. Des subordonnés.

Mais putain de bordel à chien quand on ne veut pas, quand on s’oppose, quand on dit non, on s’en donne les moyens ! On bloque, on paralyse, on débraye, au carré, au cube, et au temps pour eux. On minaude pas. On fait pas sa mijaurée  On accepte de sacrifier sa paye, son temps, ses loisirs. Tant ça engage l’avenir.

Et je dis que ces défilés à la petite semaine, ces blocages de timorés, ces grèves reconductibles qui l’étaient pas, c’était une vaste fumisterie. Le big carnaval.
Va falloir, sérieux, me revoir tout ce merdier. Réformer les manifestations, repenser la grève, s’adapter, sinon, demain, c’est sur ton assurance-maladie que tu vas pleurer de crocodile ta mère. Note-le bien ! C’est la prochaine étape. Celle de 2012. Ils vont te la saquer, ta Sécu. Te la ventiler.
Si dans pas longtemps, nos gosses nous crachent à la gueule, on l’aura pas volé !
Pour le reste, des broutilles.
5 milliards et trois ans ferme !
Un remaniement dont on n’a que foutre !
Des mineurs et des casseurs !
Ah, tiens ! A propos desdits casseurs ! Vieille rengaine ... Moi je veux bien qu’on leur fasse la fête aux journalistes, les mettre face à leurs contradictions, leurs sales connivences, mais si c’est pour buzzer des conneries, sans prendre le temps de vérifier et sur-vérifier c’qu’on balance sur cet Internet, au nom de quoi, demain, nous aurions quelques leçons à leur donner ?
La moindre des choses quand on vilipende le prétendu quatrième pouvoir, c’est de se montrer soi-même, au minimum, exemplaire.
A défaut d’être « irréprochable ».
Or donc, je persiste et signe : Internet est une foire, pas si loin du déversoir, et il serait de bon ton, avant que commencent les festivités de 2012, de s’acheter une conduite, de foutre aux ronces ce cancer qu’est le buzz, ces deux saloperies que sont l’immédiateté et l’hyperprésence ! Parce que des hyperprésents qui cassent un omniprésident, ça finit par devenir risible. Ça confine au grotesque.
Sur ce, voilà la triste fournée d’octobre.

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