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Idées d’entreprises : Courtier en travaux – interview d’Alexis Briand, Président du Groupement National des Courtiers en Travaux Indépendants

Publié le 03 novembre 2010 par Jmassias @jmassias

Joachim MASSIAS - CerialisPar Joachim Massias, Dirigeant du cabinet Cerialis, coach et conseil auprès des créateurs et dirigeants d’entreprises
Le métier de courtier en travaux est en plein boom. Il est une bonne opportunité de business pour bon nombre de créateurs ou d’indépendants. J’ai interviewé pour vous Alexis Briand, le Président du GNCTI, le Groupement National des Courtiers en Travaux Indépendants.

Quel est le rôle du courtier en travaux ?

Pour réaliser ses travaux, le particulier est embarrassé quand il s’agit de sélectionner les corps de métiers et lesartisans. A qui faire confiance ? Quel est le bon

Idées d’entreprises : Courtier en travaux – interview d’Alexis Briand, Président du Groupement National des Courtiers en Travaux Indépendants
prix ? La société est-elle fiable ? Les délais seront-ils respectés ? Ai-je bien formulé mon besoin ?
D’un autre côté, les artisans ne sont pas des commerciaux, ou n’ont pas le temps de l’être …
Le courtier en travaux est l’interface essentielle entre les particuliers et les artisans. Ainsi le courtier effectue le repérage du chantier, estime les travaux, conseille sur les nouvelles normes, sélectionne sur sa zone d’intervention des artisans fiables. Un travail de chef d’orchestre qui rassure les particuliers.
Pour ses services de conseil, la mise en relation et le suivi, le courtier se rémunère directement auprès des entreprises du bâtiment qui optimisent ainsi leurs temps pour une meilleure productivité de leur activité.
Le courtier en travaux est un métier en pleine expansion.

Pourquoi avez-vous créé le GNCTI (Groupement national des courtiers en travaux indépendants) ?

Le but de la création du Groupement National des courtiers en travaux indépendants est de fédérer les courtiers en travaux indépendants autour de quelques idées fortes et sécurisantes : partage des compétences, fiabilité, solidarité, reconnaissance auprès des particuliers.
Le métier de courtier en travaux indépendant est jeune et livré à de possibles dérapages. Nous avons donc axé notre démarche sur l’aide et le soutien auprès d’actuels ou futurs entrepreneurs indépendants qui, pour la plupart, ont choisi ce métier dans le cadre d’une reconversion professionnelle.
Notre objectif premier est de participer à la professionnalisation du métier en apportant un réel soutien à des entrepreneurs 100% indépendants tout en leur demandant de respecter notre déontologie. Par exemple, au sein du GNCTI nous imposons au courtier de ne pas demander des frais de référencement aux entreprises afin qu’elles puissent être présentées ou favorisées auprès du porteur de projet.
Par ces engagements, les particuliers qui font appel à notre réseau sont assurés de disposer des meilleurs professionnels du marché et d’une écoute active de leurs demandes.
Nous disposons maintenant d’un réseau de plus de 1000 professionnels du bâtiment que nous avons référencés sur la base d’une charte qualité permettant ainsi de sécuriser nos porteurs de projets mais aussi et surtout de mettre en avant leurs compétences et leurs savoirs faire technique.

Quel est l’état du marché de la rénovation et quelles sont ses perspectives d’avenir ?

Le marché de la rénovation – réhabilitation, à notre niveau de marché moyen (15 à 20 K€), est très bien orienté. Nous bénéficions de l’évolution des normes, des innovations produits des industriels et du soutien de l’état (aides fiscales et PTZ notamment). Avec les évolutions des réglementations d’une part et de la nouvelle loi de finance, il faudra cependant être vigilants et surtout porter toujours plus haut la qualité de notre service vis-à-vis de nos clients.
Une grande partie des demandes reçues par nos courtiers concernent des besoins d’embellissement, de décoration et réagencement ou aménagement de pièces peu ou pas utilisées. Dans ce contexte le métier de courtier en travaux comble un besoin très peu satisfait car peu pénétré par la maitrise d’œuvre et par les quelques entreprises structurées ayant mis en place un service commercial interne.

Quelles sont les perspectives d’avenir dans ce métier ?

Le potentiel de développement est considérable pour tous ceux qui souhaitent prendre le train en marche. Attention toutefois à bien sélectionner le partenaire qui saura répondre aux aspirations de ces futurs courtiers tout en préservant leur autonomie et leur viabilité économique.

Comment devient-on membre du GNCTI ?

Nous organisons tous les mois des journées d’information gratuites dans lesquelles nous expliquons l’ensemble des spécificités du métier de courtier en travaux sans l’embellir mais avec un discours vrai de courtiers en travaux en activités, nous exposons nos valeurs éthiques, les caractéristiques et avantages de notre modèle économique ainsi que notre charte déontologique. Ceux qui souhaitent devenir membres peuvent poser leur candidature et une réponse leur est rapidement donnée.

Quels sont les services à valeur ajoutée que vous mettez à disposition des courtiers du groupement ?

Le groupement offre des services mutualisés qui facilitent le quotidien des courtiers.
Nous disposons également de formations professionnelles qui permettent à nos membres de gagner en efficacité et de maîtriser toutes les spécificités du métier.
Grâce à l’originalité de notre concept, et pour une cotisation annuelle de 500 euros, le GNCTI offre l’accès à de nombreux services habituellement dédiés à des organisations nettement plus importantes et consistantes. Notre promesse est de faire nos meilleurs efforts afin de permettre à nos adhérents de réussir leur reconversion.
Pour l’atteindre nous avons déterminé 4 grandes priorités :

  • faciliter l’accès au métier et à sa professionnalisation (3 formations spécifiques de 3 à 8 jours…),
  • rompre l’isolement du courtier local et jouer l’effet réseau (mise en ligne d’un forum privé, consultation de spécialistes métiers (avocat, assureur, maître d’oeuvre…)
  • s’attaquer aux charges d’exploitation du courtier et non à son chiffre d’affaires. Comme il est difficile pour un indépendant d’optimiser ses achats et /ou de trouver le prestataire adapté à ses besoins, le GNCTI a négocié des accords avec différents prestataires permettant de réduire ses charges d’exploitation de 30% en moyenne.
  • permettre à nos adhérents de développer leurs chiffres d’affaires de 30%. Avec l’accès à notre site client final (www.moncourtierlocal.com), et à nos apporteurs d’affaires à travers nos accords nationaux.

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