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J’ai lu… Guèvremont

Par Janehawkins

J’ai lu… Guèvremont

D’abord attiré par la page couverture, un homme qui marche en direction d’une petite maison blanche me rappel mon homme idéal que je ne connais pas encore, sauf exception de la couleur de ses cheveux. En faite, je l’avais acheté à la va vite le mois dernier à la vente de livres usagés de la bibliothèque municipal, j’avais même pas prêté attention au titre, comme cela m’arrive souvent, me fiant un peu trop à la couverture que par le résumé au dos.

Je fais confiance à mon instinct, à mon attraction pour un ouvrage ou non. Parfois je me trompe, mais rarement.

Donc, je m’installe confortablement sur ma chaise berçante, envelopper dans une couverture chaude, une bouteille d’eau tout près, du Tchaikovsky m’accompagnant et je regarde le livre. Et puis la déception…

“Le Survenant”… j’ai vue le film, j’ai pas trop aimé.

Mais je me dit que le livre doit être meilleur puisque ce fut le cas pour Twilight, L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, Brume, Le Secret des abeilles, et pleins d’autres. Il m’est déjà arrivé d’aimer un film plus que le livre et ce fut Forrest Gump. Peut-être que j’étais trop imprégné du personnage interprété par Tom Hanks pour vraiment jugé le livre à sa valeur, surement, n’en reste pas moins que j’avais été très désappointé.

Je reviens à Guèvremont.

Lorsque j’ai commencé à lire le roman, je devais m’habitué au langage québécois d’antan qui m’écorchait un peu les yeux. Mais finalement quelques pages plus loin, je commençais à bien aimé. Et je trouvais que l’auteur était peu avare des détails des lieux et de l’époque, c’était comme si nous y étions.

Mais, comme je crois sincèrement que s’il n’y a pas de baiser avant la fin du roman, ce n’est pas une histoire d’amour… “Le Survenant”  en n’est pas une. C’est plutôt une histoire d’amitié entre deux hommes, une histoire d’un père qui s’attache à un fils qu’il n’a jamais eu, un fils décourager par tant de travaux que la terre apporte, par l’intrusion d’un étranger qui est fort où lui n’a que faiblesse, une bru qui elle aussi est surmené par le travail d’entretenir une maison… loin de son rêve de couturière…une histoire de famille avec leurs petits problèmes. À la fin, on se demande un peu se que l’arrivé et le départ du survenant à vraiment apporter à la famille Beauchemin et aux habitants du petit village de Sorel.

Il quitte sans jamais avoir prouvé son amour pour Angélina. Il laisse sa famille d’adoption derrière lui avec de l’espoir ternit.  Certes, le père Didace se remaria avec l’Acayenne car il fait confiance au jugement du survenant mais en réalité, se rapproche-t-il de l’Acayenne pour avoir quelqu’un à qui parler du Survenant. Finalement le survenant est un homme qui n’a jamais partagé son passé tristounet, qui est incapable de rester encré plus de quelques mois, incapable de s’attacher, il quitte toujours pour recommencer ailleurs, il est travaillant certes mais dès qu’il a un sous en poche, il boit tout.

Et c’est triste qu’il ne s’améliore pas, qu’il ne s’ouvre pas. Sauf un peu au père Didace mais c’est tellement insuffisant.Du début à la fin, les gens n’accepte pas réellement l’étranger et l’étranger n’accepte pas tout à fait ce coin de pays…

Du début à la fin, à moins que j’ai manqué quelque chose, les personnages restent les mêmes… Il manque quelque chose au chef-d’œuvre de Guèvremont, quelque chose de plus profond, de plus joyeux ou triste.

Mais bon, je ne suis pas une experte! J’ai aimé le livre tout d’même… Et il y a des choses qui mérite tout d’même d’être lu.

Avez-vous lu le livre?

-Jane


Filed under: Livre Tagged: amitié, analyse, auteur, étranger, famille, germaine, germaine guèvremont, guèvremont, histoire, le survenant, littérature, Livre, québécois, résumé, roman

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