Feux de joie, feux d’artifice. Comme griffes, je pense à...

Feux de joie, feux d’artifice.

Comme griffes, je pense à Vanessa Paradis aujourd’hui, dont la chanson Pourtant de l’album Bliss (=bonheur, félicité), était particulièrement réussie.

Une chanson non-ironique sur le bonheur, assez subtile et douce sur le sujet, ça ne court pas les rues voyez-vous.

Mettre le feu à la boîte aux recettes et aux influences, renoncer à deux ou trois choses, les laisser derrière soi. Cheminer, chercher, cesser d’avoir peur.

“Tu demandais hier
mon avis sur le bonheur
l’air de rien voilà que tu t’inquiètes
la paix te ferait donc peur
je l’attise cet amour
les brindillent volètent
tu n’y vois que du feu
c’est sa vie secrète
pourtant…pourtant…pourtant
les mots sont, les mots font, le mots disent
les mots coulent, les mots roulent sur un fil
moi, je laisse ces microbes, ces missiles
aux bavards, aux poètes si possible
oh…comme je t’aime quand tu t’expliques
c’est drôle mais…
j‘ai rangé les modes et les recettes
incendié la boîte, mon coeur
de ce petit sacrifice me reste
un vertige, une chaleur
je l’attise cet amour
les brindilles volètent
tu n’y vois que tu feu
c’est sa vie secrète
pourtant…pourtant…pourtant
tu sais, tu me demandais hier
ma vision du bonheur
eh bien, chaque jour elle est plus nette
il ne nous fera plus peur
je l’attise cet amour
les brindilles volètent
tu n’y vois que du feu
c’est sa vision secrète

pourtant pourtant pourtant”

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