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L’ancien directeur général de la CAMAIR placé en résidence surveillée

Publié le 09 novembre 2010 par 237online @237online

Écrit par APA   

Mardi, 09 Novembre 2010 16:32

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L’ancien directeur général de la CAMAIR placé en résidence surveillée
Douala (Cameroun) L'ancien directeur général de l'ex-Compagnie nationale de transport aérien du Cameroun (CAMAIR), Yves-Michel Fotso, accusé de malversations économiques, est placé en résidence surveillée et la police lui a retiré son passeport, a-t-on appris mardi de source policière.
Convoqué lundi à la délégation régionale de la police judiciaire à Douala pour être entendu dans le cadre de sa gestion de l'ex-compagnie nationale de transport aérien entre 2000 et 2003, Yves-Michel Fotso a été relaxé, après que la police lui ait retiré son passeport.

Contactée par APA, une source proche de la police judiciaire a déclaré que « M. Yves-Michel Fotso fait l'objet d'une enquête policière dont les éléments à notre disposition recommandent qu'il doit être prêt à tout moment pour répondre à l'enquête, d'autant qu'il peut être mis à la disposition du procureur de la République n'importe quand ».

Avant sa convocation à la police lundi, le domicile de l'ancien directeur de la CAMAIR, aujourd'hui en faillite, avait été encerclée, d'aucuns ayant même évoqué son arrestation dans le cadre de « l'Opération épervier » du nom de cette campagne d'assainissement dans la haute administration publique initiée il y a cinq ans par le chef de l'Etat camerounais Paul Biya.

Plusieurs dignitaires du régime, en l'occurrence, des ministres et des directeurs généraux de sociétés d'Etat reconnus de malversations financières ont été condamnés à de lourdes peines d'emprisonnement allant jusqu'à trente ans de prison.

C'est la deuxième fois que le passeport d'Yves-Michel Fotso, opérateur économique, est à la tête de plusieurs entreprises dont la Commercial Bank of Cameroon (CBC) mise sous administration provisoire par la Commission bancaire de l'Afrique centrale (COBAC).

Le dénouement de cette affaire pourrait permettre de mieux comprendre ce qui a véritablement occasionné la mise en faillite de la CAMAIR, dont l'ancien administrateur provisoire Paul Ngamo Hamani est déjà écroué depuis un an à la prison centrale de Douala pour « détournement de deniers publics ».


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