Magazine Beaux Arts

EXPRMNTL galerie présente ‘Anarchitectures’ Sculpture – vidéo – peinture – dessin

Publié le 10 novembre 2010 par Philippe Cadu

avec Hubert Benita, Laurent Goldring, Laurent Rabier, Pierre Marie Péquignot.

Vernissage mardi 16 novembre à 19h : http://exprmntl.fr

Exposition du 17 novembre au 31 décembre 2010

Laurent-Rabier
Pierre-Marie-Pequignot,jpg
Hubert-Benita
Laurent-Goldring,

Cette nouvelle exposition collective regroupe 4 artistes dont les œuvres font référence à l’architecture. Ils questionnent chacun à leur manière leur relation à la construction et à l’espace, et notre lien indéfectible au monde extérieur et à son évolution. Cette exposition n’a d’anarchique que son utopie, au sens où les œuvres s’accompagnent d’une rigueur minimaliste, d’un ascétisme même qui ne laissent place à aucune fantaisie mais à une réflexion sur l’être humain…

Qu’est-ce que l’art découvre et/ou recouvre de l’architecture ? En revenant d’une exposition de Jochen Gerz, un intitulé traversait et retraversait mon esprit : ‘un mur ne peut en cacher un autre’. Et il me semblait que seul le territoire de l’art avait la faculté d’établir de semblable énoncé. Oui, là, inscrit dans le présent d’une oeuvre d’art sur laquelle le regard se pose, un mur ne peut pas en cacher un autre ; ici, les murs ne se cachent plus entre eux ; et même, par delà, ils ne peuvent plus représenter ce qui empêche le regard de s’étendre. Non qu’ils auraient perdu leur capacité à être limite, mais parce qu’ils ne sauraient être limitations. Non qu’ils auraient atteint un degré particulier de transparence, mais parce que, déplacé dans le territoire de l’art, mis sous la pensée de l’artiste puis sous le regard du spectateur, ils en reviennent plus vivant, plus intenses,(…) Et soudain, dans et par cette effraction, de limité, le mur, ce mur, devient frontière, de surface substance, de volume contenu, d’artefact dont la validité ne saurait être remise en question, matière sur laquelle la pensée et les gestes individuels et quotidiens peuvent enfin laisser une empreinte. Dès lors, dans ce territoire de l’art, l’architecture n’est plus un simple fait mais un état inscrit dans le temps et l’espace, presque une station, cet intermédiaire suspendu entre un espace et une situation, et qui implique un site et l’attente qu’il devrait accueillir, un récit et la narration qu’il devrait contenir, un objet et les gestes qui devraient l’animer, une image et la figuration qu’elle devrait porter. Où tout peut advenir même si rien encore ne s’y est formulé.
C-Arthur Boyer

Dossier de presse


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