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In The Air

Par Silice
In The AirJason Reitman à qui l'on doit tout de même Thank you for smoking et Juno est revenu en début d'année avec In the air. On y retrouve, comme dans Thank you For Smoking, un homme d'affaire que l'on aimerait détester pour son job mais sauf qu'ici, on ne le déteste pas franchement. Soit, il vire des gens à la pelle si bien qu'il ne se souvient plus de grand monde mais d'un coté, on aurait presque pitié pour ce personnage.Alors le but de ce mec, c'est d'engranger les miles, il passe ses journées dans les avions, ses nuits dans les hôtels jusqu'à ce qu'une jeune diplômée vienne démolir son beau monde en proposant à la compagnie dans laquelle il travaille de bosser par vidéoconférence, plus de journée dans l'avion, plus de miles, plus d’hôtel, plus de carte privilège. La vie de Ryan s'écroule.Le film est assez léger, nous rappelle nos propres voyages en avion. Beaucoup des dialogues nous parle mais en ces temps de crises, le film est plus que jamais d'actualité, comme le dis le cher patron de Ryan (Jason Bateman, son nom me fait toujours rire, déjà vu dans Juno d'ailleurs), c'est le pain béni de l'entreprise, en ces temps de dépression, on vire à la pelle. L'humour du film enlève toute lourdeur à son sujet assez dur.Mais le film pose aussi de bonnes questions autour du monde des affaires, des questions qui m'ont particulièrement touchée, la question du mariage et de la vie au travail, comment allier les deux ? Mais aussi la place des jeunes diplômés et des femmes dans le monde du travail. En presque deux heures, ce film très léger parle d'un bon nombre de sujet beaucoup plus profond, la famille, les licenciements, les relations aux autres, les voyages, la vie privée, nouveaux médias... Il n'y a pas à dire le film est riche, mais pour parler de tout ça, il a du s'étendre peut-être un peu trop.
In The Air
Clooney représente à merveille ce genre de type, assez charismatique mais aussi un homme d'affaire qui a ses propres idées sur son monde. Ses cheveux grisonnant lui donne un air de cinquantenaire (âge qu'il n'a pas mais bon, on s'en fiche un peu). Ce registre comique sans énormes gags lui correspond à merveille. On connait beaucoup moins Anna Kendrick qu'on a quand même pu voir en adolescente lambda dans la série Twilight ; elle montre ici son potentiel et j'aurai plaisir à la revoir dans un autre film.Reste aussi des guest que l'on peut voir par-ci par-là dans le rôle des licenciés, on se souviendra notamment de Zach Galifianakis (puisqu'on parle beaucoup de lui en ce moment) mais aussi de J.K. Simmons, lui aussi, vu dans Juno.Au final, j'ai passer un bon moment devant ce film (comme devant les autre de Jason Reitman d'ailleurs). Entre humour, mélancolie, sérieux et fun, certains s'y retrouveront et ne trouveront pas le moyen de s'ennuyer, je suis presque déçue de ne pas l'avoir vu en salle pour ma part ; très sympa pour les personne qui se reconnaîtront un peu.
16/20
Silice

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