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Transfert illégal de capitaux Dollars, euros..

Publié le 12 novembre 2010 par Amroune Layachi

Transfert illégal de capitaux
Dollars, euros et dinars, tout y est.

Au cours du premier semestre 2010, 81,8 millions de dinars en billets de banque, 7,8 millions d’euros et 335 233 dollars US ont été ainsi saisis au niveau des ports et des aéroports du pays, mais aussi et surtout au niveau de la frontière. C’est ce qu’a révélé Abdelmadjid Mahrache, inspecteur général des Douanes, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale algérienne. Le travail des commissions du renseignement et du contrôle, a posteriori nouvellement créées dans le cadre de lutte contre le transfert illégal de capitaux, commence à porter ses fruits en la matière a ajouté M. Mahrache. Cela « a abouti à la découverte d’un certain nombre d’infractions au change qui font actuellement l’objet d’enquêtes », «une dizaine environ», a-t-il souligné. Pour l’inspecteur général des Douanes, il y a deux types d’infractions au change : celles issues des transferts bancaires et celles commises par les voyageurs au niveau des frontières.  Et c’est à juste titre que de nombreux postes de surveillance ont été installés tout le long des frontières, dont le nombre s’élève à 85, dont 2 ont été réceptionnés récemment.

« Nous avons une cartographie des zones de fraude et nous renforçons les postes où il y a beaucoup d’affaires constatées », a-t-il poursuivi. Par ailleurs, 65 dépôts de plaintes pour «l’infraction propre à la corruption et assimilés » ont été enregistrées contre des douaniers depuis le début de l’année en cours contre 10 seulement en 2009, a encore révélé l’invité de la Chaine 3. Les mesures prises, ces derniers mois, par la direction générale des Douanes dans le cadre de la lutte contre la corruption se concluent, chaque jour, grâce aux contrôles renforcés à tous les niveaux. Il s’agit, a indiqué encore l’invité de la radio, de «l’installation de caméras de surveillance au niveau des ports et aéroports du pays et de l’identification des postes susceptibles d’être des « niches de corruption », entre autres. « Nous faisons tout pour que les décisions prises ne soient pas individuelles », a-t-il souligné. Il dira,  à titre d’exemple, que « les marchandises et containers au port d’Alger qui dépassent le délai de dépôt légal de deux mois ne sont pas, actuellement, traités par un seul fonctionnaire. On a mis en place un comité composé de 3 fonctionnaires : un inspecteur liquidateur, un inspecteur relevant de l’inspection générale des Douanes et un inspecteur relevant de la lutte contre la fraude ».

Ali Karimou

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