La page blanche: syndrome, causes et conséquences

Mes amours, Je le vis, je l'avoue, voilà près de trois semaines que je tourne en rond à la recherche du "prochain sujet que je vais aborder avec mes fans en délire", que quelques idées me traversent l'esprit, que j'ouvre la page "nouveau message", que j'écris même un titre, parfois, mais que le texte ne suit pas. La page blanche quoi.Syndrome de la page blanche: état de léthargie et de légère angoisse qui consiste à regarder la page blanche virtuelle en face de soi et de se dire que finalement, elle est probablement mieux toute blanche que recouverte de mots qui ne nous font pas sens dans les tripes.Tel l'écrivain perdu dans son roman en cours, je retourne alors en arrière relire mes anciens posts. Pas uniquement ceux publiés depuis ma Renaissance, mais aussi ceux publiés depuis mes premiers émois sur la toile. Je ris moi-même de certaines de mes vieilles blagues - c'est fou ce que je suis drôle parfois - et puis sors une réflexion tout à fait symptomatique: mais oui, mais il n'y a pas grand choses dans ma vie qui ne va pas, pour l'instant, alors je ne sais pas sur quoi écrire. Et d'entendre en retour "mais pourquoi toujours écrire sur des choses qui ne vont pas: tu pourrais aussi écrire sur des choses qui vont bien". Horreur, malheur: la pertinence de ces propos engendre une prise de conscience assez perturbante...Critiques cinglantes, reproches quasi uniquement à l'encontre de la gente masculine, agressivité latente... Ne vous méprenez pas, j'assume: c'est que les hommes, dehors, ont en grande partie mérité mes propos et mon côté belliqueux. En grande partie. Mais pas tous. Heureusement. Et c'est fou ce que ça apaise de constater que ce mythe du "mec bien" n'est pas qu'un mythe. Je vous rassure tout de suite, je ne compte pas verser dans le sentimentalisme chantilly-esque. Mais peut-être est-il temps de remettre les compteurs à zéro, de prendre une nouvelle page blanche, et d'y apposer des mots plus optimistes... Remise en question, quand tu nous tiens...