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American dream

Publié le 13 octobre 2010 par Michelleblack
Encore un refus! Un de plus. A croire que le grand, le beau rêve americain, ben, plus personne n'en veut...A commencer par le sacro-saint monde éditorial français. Le milieu germanopratin lui fait la gueule.
Pourtant, à mon sens, le moment est venu d'y croire. "Pourquoi?" Entend-on dans l'assemblée. Pourquoi, ben, faites fonctionner vos méninges. Le brillant Barak Obama est là et bien là, en chair et en os, pour nous inciter à y croire, pour nous conforter dans l'idée que l'American dream n'est pas mort. Nous avons tous applaudi lors de son élection, moi la première! Alors quoi, Mesdames et Messieurs les Editeurs (vous remarquerez que le mot éditeurs est écrit avec une majuscule!), vous lisez pas la presse, trop occupés que vous êtes à déchiffrer un nombre quasi incalculable de manuscrits (pardon tapuscrits).
"Il nous semble que nous ne soyons pas l'interlocuteur idéal pour votre texte" Oui, OK mais qui alors? Et encore, là il s'agit d'une réponse, une réponse correcte, bien formulée et polie. Bravo à Xo! Chez d'autres, que je ne citerai pas car je n'ai aucune envie de leur faire une pub gratuite, le suivi, y en a pas, rien, nada. Donc, en principe, on lit ce que vous avez pondu, ce dont vous avez accouché et dans la douleur, et ensuite, on ne s'encombre pas, on limite les frais même les email, ils connaissent pas, on pilonne....carrément. On ne le sait que lorsque l'on s'enquiert du suivi de son "bébé". On tombe sur une préposée à l'accueil, généralement pas plus aimable qu'une porte de prison, qui, au son de la voix nous permet d'imaginer l'âge de la pucelle. Pucelle, ça existe encore? Bref, une donzelle qui peut à peine aligner trois mots: "Si vous avez envoyé votre manuscrit fin mai et que vous n'avez pas reçu de réponse, ben, c'est qu'il est détruit". Connasse, va! Si je l'avais eue en face de moi, je crois que je l'aurais trucidée, cette garce antipathique et pucelle, sans doute, peut-être, de surcroit. Non mais, des fois...
Ouf! Cela fait un bien fou, je me sens mieux, tout à coup. Pas besoin de psy, allons-y, on crache toute sa rancoeur. Pas besoin d'anti-dépresseurs, non plus. Quelles économies! Un psy tous les mois, ça doit compter dans les 50 euro, non? Plus les anti-dépresses, au moins 25 boules la boîte. Je sais pas si c'est remboursé par la sécu, ces conneries. Revenons à mes moutons: où vais-je le trouver l'interlocuteur ad-hoc, celui qui me fixera un rencart pour que l'on discute, enfin, de mon American dream?
Vous êtes à côté de la plaque ou quoi? Tout le monde a envie et besoin de rêver même et surtout le vulgaire quidam qui prend son métro à 7h. du mat, enivré par les odeurs de transpiration mélangées à celles des after-shave de Monoprix (ça existe encore?), et qui sait, lui, que s'il ne gagne pas au lotto dans les années à venir, y a fort à parier que ses matins auront un parfum identique dans dix ans.

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