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MANGE, PRIE, AIME : les kilos de l'équilibre !

Publié le 04 novembre 2010 par Obobs
mange-prie-aimeIl y a dans ce film une quête : celle de l'équilibre. Quand une Américaine part en Italie pour apprendre à parler la langue, elle rencontre aussi la cuisine et un certain art de vivre : la farniente (far niente : ne rien faire). Dans une scène vouée à devenir culte, notre héroïne part à Naples pour vivre l'expérience ultime : manger une pizza ! Ce dialogue est extraordinaire (nous traduisons l'extrait disponible qu'en Anglais) :  

- Tu n'as pas touché à ta pizza, quel est le problème ?

- Je ne peux pas... Je voudrais bien, mais j'ai pris 5 kilos et j'ai une petite brioche autour de la ceinture maintenant...

- J'en ai une aussi...

- Laisse-moi te poser une question : au travers des années, combien d'hommes sont partis en courant en te voyant nue ?

- Aucun...

- parce qu'ils ne s'en inquiètent pas : il leur suffit d'être avec une fille nue, déjà comme cela ils ont gagné à la loterie... Je suis si fatiguée de me réveiller tous les matins et de me rappeler chaque chose que j'ai mangé la veille, chaque calorie … Je ne souhaite pas devenir obèse, juste en finir avec la culpabilité... Alors voilà ce que je vais faire : finir cette pizza et ensuite nous irons acheter des jeans plus grands.

Dans une interview pour L'Express, l'auteur du livre (il s'agit d'une histoire vraie) explique pourquoi la nourriture tient une place si importante dans Mange, Prie, Aime : « Parce que j'avais faim! Après ma dépression, je me sentais vide. C'est en mangeant que j'ai repris goût à la vie. Pendant quatre mois, j'ai dévoré sans songer aux conséquences, simplement pour le plaisir. Les 12 kilos que j'ai pris ont été les plus heureux de ma vie. Nous les femmes, nous sommes tellement habituées à nous l'interdire, à culpabiliser, à nous punir. Ce que j'ai fait, c'est quasiment de la pornographie pour les femmes. C'est notre fantasme le plus puissant. Nous ne rêvons pas du grand amour, nous ne désirons pas trouver la paix intérieure, tout ce que nous voulons, c'est à manger. »

« La gourmandise, ce n’est pas manger trop, c’est prendre du plaisir à manger. » 

Michel Onfray

Aujourd'hui le terrorisme alimentaire ne semble proposer qu'un choix impossible entre un régime sans goût et de la malbouffe délicieuse, or c'est une tradition française que de reconnaître l'importance du goût dans la qualité psychologique de l'alimentation... 

  

Trouver l'équilibre demande de se connaître, et la plupart des femmes ont une très bonne perception d'elle-même. Avant d'en arriver à devoir affronter un vrai problème de surpoids ou d'obésité, nombreuses sont les femmes qui gèrent de façon quotidienne leur alimentation... avec intelligence et même plaisir.

D'ailleurs, les utilisatrices de substituts de repas le disent elles-même (consommatrices MILICAL, substituts et HP -hyper protéiné, lors d'une table ronde en 2010) :

« Je n’ai pas fait ça sérieusement, quand je me reprochais des trucs, un sachet au chocolat, je ne le fais pas longtemps, mais je me donne bonne conscience » 

« Il faut prendre du plaisir à manger, je fais ça une semaine, puis je compense, et quand j’ai un peu exagéré, je recommence, quand je n’ai pas le temps de cuisiner, je prends des sachets »

 « Des petits saucissons pour l’apéritif avec des copains, donc le lendemain c’est tout protéines, c’est un lavage de conscience » 

 « Sachet si seule le soir, si pas seule apéro, une fois que j’ai craqué, moi c’est plutôt pour me rattraper , je ne suis pas sérieuse »

« Je pars une semaine en vacances, je ne me prive pas, je rentre, je me pèse et je fais (HP) jusqu’à ce que je perde » 

« Les régimes classiques, le fait de me sentir privée de quelque chose, ça me donne envie de le manger tout de suite, pour éviter de me frustrer, j’ai adopté les HP au chocolat et ça a marché [...]» 

Etudes et reglementation

Parce que “la maladie la plus grave est le mépris de notre corps”, comme le disait Montaigne, il ne faut pas plus stigmatiser les femmes ayant plus d'une dizaine de kilos à perdre que celles qui ont besoin de se débarrasser des kilos qui les dérangent, souvent des kilos « plaisir », comme dans le film « Mange, prie aime » d'ailleurs.

Pour pouvoir contrôler son alimentation et ne pas se refuser un plaisir et éviter ainsi de tomber dans la spirale vicieuse de la culpabilité, il existe aujourd'hui des solutions. 

Le fait de connaître les ressorts d'une alimentation équilibrée est fondamental et depuis la mise en oeuvre du PNNS, des messages sanitaires, mais plus simplement d'un développement du bien-être et des sources d'information de plus en plus facilement accessible, cela est désormais plus simple.

Et puis, il y a tous les petits ''coups de pouce'' que l'on peut trouver aujourd'hui, mais en faisant bien attention : l'objectif n'est pas de jouer avec sa santé !

Au sein de la boîte à outil des gourmand(e)s, les gammes de produits minceur trouvent une bonne place comme le montre les différentes études sur la question. [cliquez ici et ici pour plus d'information]

Au-delà du fait que tout produit répondant à la dénomination « substitut de repas » répond à une réglementation très stricte  [cliquez pour plus d'information], l'EFSA (autorité européenne de sécurité des aliments) vient de confirmer l’intérêt des "substituts de repas dans les régimes hypocaloriques destinés à la perte de poids  [cliquez pour plus d'information]. 

Cette façon de gérer son poids, tant qu'elle ne se fait pas au détriment d'un équilibre global permet de réconcilier nourriture, régime et plaisir...


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