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Spartacus : Blood & Sand

Publié le 17 novembre 2010 par Vance @Great_Wenceslas

Une chronique de Broots

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Enfin terminé le visionnage de la première saison.

Qu'en dire ?

J'ai d'abord eu peur... Les 2 premiers épisodes, s'ils respectent le titre (à savoir du sang et du sable) donnent l'impression d'un sous 300 avec des effets visuels du même style (en moins réussis) mélangé à un Rome sans l'intelligence des intrigues... De plus les acteurs ne sont clairement pas au niveau, au début de la saison...

Alors, on se doute que sentant le début poussif, les scénaristes ont compensé avec de la violence et du sexe.

Car oui, Spartacus, c'est aussi beaucoup de sexe avec des arguments le justifiant parfois limites, mais toujours à mon sens dans la logique de l'époque.


Les filles ne sont pas oubliées, on a de la nudité frontale masculine, la série ayant le mérite, que ça soit dans la violence ou le sexe, de ne rien édulcorer.

Mais du sexe, du sang et du sable (le plus souvent imbibé de sang), ça ne suffit pas. Alors ?

Eh bien, petit à petit, ça s'équilibre, les acteurs prennent de la profondeur, la psychologie des personnages reprend de l'importance, tout en laissant une forte part aux combats bien sanglants dans l'arène.

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Après 2 épisodes assez moyens donc, la série monte d'un niveau pour arriver au drame de l'épisode 6. J'avoue m'être demandé comment les scénaristes allaient pouvoir enchainer après ça...

L'épisode suivant est, du coup un peu en balance, comme en résignation (à l'image du héros).

Et puis ça repart, d'abord l'action, le sang et les tripes, Spartacus étant obnubilé par l'arène.

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Enfin, dans les 3 derniers épisodes, l'intrigue revient au centre de l'histoire (la soif de pouvoir impossible de Batiatus) et la montée en puissance est tendue vers la scène finale d'une rare violence, sanglante et sans concession.

Oui, Spartacus est parfois caricatural, avec les gerbes de sang (associées aux bruitages mouillés) notamment, les effets visuels ne sont pas toujours réussis, mais les 4 derniers épisodes qui embrassent vraiment le destin de Spartacus méritent à eux seuls qu'on se plonge dans cette série.

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Mention spéciale à Andy Whitfield dans le rôle de Spartacus, un charisme et un charme dingues, je me demande comment ils vont faire : souffrant d'un cancer, il faut lui trouver un remplaçant...  Je crains que la série ne s'en relève pas !


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