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Fair Game, critique

Publié le 17 novembre 2010 par Fredp @FredMyscreens

Fair Game, critique

Doug Liman tente une nouvelle percée dans le monde l’espionnage mais avec cette fois-ci une portée plus politique. Dans Fair Game, Naomi Watts et Sean Penn n’ont plus rien à démontrer mais apportent toute leur humanité.

Fair Game, critique
Après la version amnésique et la version comédie de couple, il faut croire que Doug Liman a envie de porter à l’écran un peu toutes les facettes du film d’espionnage. Cette fois, avec Fair Game, il prend l’angle politique en adaptant l’histoire vraie de l’affaire Plame-Wilson. Pour la faire courte, un couple va être déchirer lorsque le gouvernement américain, pendant la guerre d’Irak sous la présidence de Bush Jr, révèle à la presse que le mari (ex ambassadeur) a été envoyé au Niger prendre des renseignements pour sa femme analyste à la CIA.

Le réalisateur commence par nous mettre dans le contexte politique, en plein Irak.

Fair Game, critique
Au milieu de ce chaos dans les services secrets de renseignements, on essaie comprendre tant bien que mal ce qu’il se trame, les implications du gouvernement et les bavardes histoires de bureaucratie filmées caméra à l’épaule par Liman comme un champ de bataille. Au milieu de tout ça, le spectateur, qui n’a pas toutes les clés en main, se perd un peu dans un récit confus et sans vraiment d’attachement personnel.
Fair Game, critique
Toute cette première partie du récit a donc plus de quoi donner le mal de crâne qu’à réfléchir.

C’est alors qu’arrive la seconde partie, la révélation par le gouvernement qui donne à la presse l’identité de l’un de ses agents ! C’est là que l’humain prend le dessus et Doug Liman s’attache alors à montrer le combat de ce couple pour garder son honneur, son anonymat, sa vie tout simplement. Et avec Sean Penn et Naomi Watts devant la caméra, il y réussi fort bien tant les 2 acteurs se connaissent (21 Grammes déjà) et font ressortir les émotions de leurs personnage à point nommé avec une grande justesse. On comprend alors pourquoi la première partie était si confuse.

Fair Game, critique
Pour nous montrer le monstre de bureaucratie auquel doit faire face un Sean Penn fort en gueule et une Naomi Watts pour la première fois dépassée par les événement et voulant juste vivre sa vie.

Au final, le film se révèlera tout de même aussi anecdotique que le fait raconté mais mettra en évidence certaines défaillances de la bureaucratie américaine et de son trop plein de pouvoirs. Une réflexion bonne à prendre, surtout quand elle est portée par un couple d’acteurs toujours aussi talentueux.


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