Hommage à un géant

Avant toute chose, une pensée pour Sir Edmund Hillary. Un grand homme est mort ce vendredi. Sir Edmund Hillary fut le premier homme à conquérir l'Everest, le 29 mai 1953, avec le sherpa Tenzing Norgay. Ce grand aventurier néo-zélandais qui atteignit également le pôle sud en 1958, est décédé à l'âge de 88 ans. Il avait consacré une grande partie de sa vie à aider le peuple Sherpa avec l'association Himalayan Trust qu'il a fondée. Il avait ainsi réussi à construire beaucoup d'écoles et d'hopitaux. Il fut également le seul Néo-zélandais à avoir de son vivant son image sur un billet de banque de son pays.

À l'occasion du cinquantième anniversaire de la première ascension de l'Everest, le gouvernement népalais lui conféra la citoyenneté honorifique au cours d'une cérémonie à Katmandou. Il fut le premier étranger à recevoir cette distinction.

Ce genre de personnages m'a toujours fasciné. J'y range aujourd'hui les Mike Horn, Bertrand Picard et tous ces hommes, sur terre, mer ou dans les airs qui refusent de se fixer des limites et pour qui la notion d'impossible n'existe pas comme nous autres l'imaginons.

PS: dommage qu'un certain site d'actualité sportive n'ai pas jugé bon d'évoquer cette disparition avant de fermer la boutique  (dépêche Urgent AFP à 0h13'...)... C'est vrai que ce n'est ni du foot ni du rugby mais juste de l'Histoire du sport et que ça n'engendre sans doute pas assez de clics...

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Pour en revenir à la très petite histoire du sport, on a appris mercredi que Rafaël Ibanez arrêtait sa carrière en bleu. Quelques jours seulement après la même annonce de Christophe Dominici. Ce genre d'informations m'a toujours choqué. Au moins dans la forme. Le cas d'Ibanez n'est pas forcément le plus "choquant" car cette décision a été prise en concertation avec le staff des Bleus qui visiblement ne comptait plus sur lui (c'est il est vrai une sortie plus valorisante de dire "j'arrête" que de ne plus être appelé).

Mais d'une façon plus générale, quand le joueur poursuit son activité en club (ce qui est le cas pour ces deux rugbymen), ce n'est pas selon moi au joueur de décider s'il arrête sa carrière internationale. Une sélection en équipe de France, ça ne se refuse pas. Une équipe nationale doit intégrer les meilleurs joueurs à un instant T. Si un sélectionneur estime que des Ibanez ou des Dominici apportent un plus à la sélection, pourquoi et au nom de quoi devrait-il s'en priver ? Dieu sait que je ne suis pas fan, mais Raymond Domenech, il y a quelques mois, a selon moi bien fait d'appeler Makelele malgré sa déclaration de renoncement à la sélection. Le règlement interdit d'ailleurs de refuser une sélection sous peine de suspension avec le club. Le problème, c'est que ce règlement est rarement respecté et que les sélectionneurs préfèrent se coucher devant les caprices des stars. Ou alors penser qu'il vaut mieux ne plus faire appel à un joueur qui risque de venir en traînant les pieds.

On entend souvent dans ces cas là l'argument suivant : "ils ont bien droit à prendre leur retraite internationale après tout ce qu'ils ont donné à l'équipe de France". Certes. Comme si ce n'était que sacrifices que de porter le maillot bleu... Comme si être en Bleu n'apportait rien au joueur (revalorisation de contrat, primes de match, notoriété susceptible de favoriser des partenariats etc). User de cet argument, c'est aussi oublier tout ce qu'une fédé, et j'élargirais même jusqu'à la notion de nation, leur a donné pour en arriver au niveau international. Sans fédé, pas de clubs de jeunes, pas d'éducateurs, pas de pôles espoirs, pas de sélections jeunes etc. Et il me semble qu'il est juste de rendre à son pays ce qu'il vous a donné...

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J'imagine que mon opinion sur ce sujet n'est pas partagée par tout le monde. Je vous livre donc ici la réponse que j'ai adressée à mon ami Pierre Cessio sur son blog suite à une lettre qu'il m'adressait dans sa dernière news (je vous invite d'ailleurs fortement à visiter son blog : http://pieces.canalblog.com)

Salut Pierre. Effectivement, j'ai pris le parti sur mon blog de livrer ma façon de penser sur certains domaines du sport. J'essaie de rester cloisonné au milieu du sport même si parfois je serai très tenté de réagir sur d'autres actualités politiques, économiques ou sociales (mais là, je sais que ça pourrait vite déraper). J'essaie aussi de ne m'engager que sur des domaines où j'estime avoir suffisamment d'infos pour ne pas dire n'importe quoi. Mais je garde en permanence à l'esprit que mon avis n'a pas plus (ni moins d'ailleurs) de valeur que celui d'une autre personne. Comme je le répète souvent je donne MA vérité mais sans jamais imaginer une seule seconde qu'elle puisse être à LA vérité. L'éducation, le milieu dans lequel on vit, notre vécu, notre entourage et bien sûr notre sensibilité sont autant d'éléments qui influent sur notre vision des choses. Et toutes les opinions sont respectables (dans une certaine limite quand même bien évidemment). Ce qui est important, c'est l'échange, l'ouverture vers les autres, c'est cette "tolérance" vis-à-vis d'opinions parfois à l'opposé des nôtres. Amitiés. Pascal

Voilà, les commentaires sont à votre dispo

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Mercredi

Repos. J'avais intérêt à en profiter car la prochaine journée sans entraînement est désormais fixée au lundi 21...

Jeudi

Vélo : 2 h 05' à Longchamp (50 km avec attention particulière sur la vélocité)

Comme  lundi, lever de bon matin. Première heure facile puis seconde un peu plus délicate avec davantage de vent et même un peu de pluie...

Vendredi (en théorie, très grosse journée)

Course à pied : 1 h 20'  (avec 2 x 5' plus rapide) (ça risque d'être un peu plus long vu que le vendredi, c'est séance en forêt avec le groupe de l'île Saint-Germain et donc côte des Gardes)

Natation : 3600 m (1000 m pull amplitude ; 6 x 50 batt très rapide ; 12 x 50 progressifs de 1 à 6 ; 200 pull souple ; 12 x 100 plaquettes-pull ; 6 x 50 (25 sprint/25 récup.))

Puis galette des rois du club :D

Et week-end placé sous le signe du vélo avec deux sorties samedi (2 heures) et dimanche avec le club (3 heures-3 h 30).

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Une page cinéma pour finir. Keira Knightley (madame "Pirate des Caraïbes", la mariée de "Love Actually" ou encore plus ancien, la blonde de "joue-là comme Beckham") étant une de mes chouchoutes, pas question de manquer "Reviens-moi" qui sortait ce mercredi. Alors autant le dire tout de suite, ce fut une grosse déception. Ce film n'arrive pas à la cheville de "Orgueil et préjugés", le précédent film de Joe Wright. Il y a certes quelques belles images, notamment de Keira, mais mettre des violons et du piano toutes les dix secondes dans la BO ne suffit pas à faire un bon mélo comme je les aime.
Plus positif, "Je suis une légende". J'y suis allé un peu à reculons. Et je suis finalement ressorti plutôt content de ma séance. Will Smith toujours impeccable, des décors surprenants avec un New York dépeuplé assez impressionnant et surtout une bonne réalisation qui installe une atmosphère très prenante. Un regret néanmoins : l'arrivée en fin de film d'une demoiselle dont on se demande ce qu'elle vient faire là. Comme si les producteurs s'étaient dit que ça manquait de fille... Mais l'impression globale reste très positive.
On conclut en beauté avec "Into the wild", le film de Sean Penn. J'ai adoré. Ce film possède beaucoup d'arguments pour devenir un film "culte". L'histoire d'abord d'un jeune diplômé, à la recherche de son idéal et qui abandonne tout pour réaliser son rêve, partir en Alaska, en refusant tout matérialisme. Les décors sont sublimes, la BO est géniale et l'acteur, Emile Hirsch est juste exceptionnel, avec des faux airs de Leonardo Di Caprio, un acteur dont je suis fan (en particulier dans Gangs of New York, Aviator, Blood Diamond ou encore Les Infiltrés). Un film qui donne des idées... Alors si je disparais un jour, ne me cherchez pas... je serai peut-être parti conquérir mon Alaska...