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Desperate Housewives

Publié le 19 novembre 2010 par Flow

Desperate Housewives.

(crée par Marc Cherry)

Redondance à Fairview.

Saison 6.

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Episode 15 à 23: une série à bout de souffle.

 

Que dire sur cette fin de saison en demi-teinte? Pas grand chose (hélas). S'il c'est écoulé tant de temps entre ma dernière critique et celle que vous êtes en train de lire, la raison est simple, je n'avais plus assez de recul. La série m'énervait au plus haut point, j'en avais ma claque, de Marc Cherry et de ses scénaristes paresseux. J'ai donc abandonné pour un moment et cela m'a fait du bien! Lorsque j'ai recommencé le visionnage, j'étais même content de retrouver les housewives.

 

Hélas, la joie n'a été que de courte durée. Je ne vais pas revenir sur tout, trop fastidieux et peu intéressant. Je vais plutôt prendre des points symptomatiques que je traiterais séparément.

 

La morale bien pensante.

Au début de sa vie, la série savait insuffler à ses intrigues la subtilité qu'il fallait pour ne pas tomber dans le jugement et la guimauve. Cette période est révolue. A présent, la morale républicaine et bien pensante est présente à tous les étages. Le manichéisme n'a jamais été aussi prégnant à l'écran. En résulte une lourdeur et une avalanche de bons sentiments. A ce rythme, la série va devenir un ersatz de 7 à la maison... Ce que je ne souhaite évidemment pas le moins du monde. Exemples. L'épisode sur Robin la strip-teaseuse. On ne peut pas faire plus manichéen comme vision de ce métier: elle s'exhibe en public mais ce n'est pas de sa faute et heureusement une main bien pensante lui est tendue pour la ramener dans le troupeau du seigneur. La morale est sauve! Jamais vous ne verrez une strip-teaseuse qui fait ce métier par plaisir dans cette série. Autre exemple: l'étrangleur de Fairview et l'épisode qui explique sa naissance. Et vas-y qu'on en fait des tonnes: monsters are created by other monsters”. La mère est donc très méchante, à un point caricatural. Sa maison est un taudis... Tout au final, passe à la moulinette de la morale et ce qui en ressort n'est plus du tout réaliste, ni intéressant car trop redondant.

 

Les bonnes idées.

Des bonnes idées, il y en a eu pourtant. Le problème étant qu'elles sont aussitôt désamorcées par les scénaristes. L'apport de Julie Benz a donné de la fraicheur à l'ensemble et au personnage de Dana Delany, terne depuis le début de la saison. Mais non, à peine arrivée déjà dégagée. Ce n'est pas comme cela que le renouveau se fera sentir. De même, l'identité de l'étrangleur était bien (surtout que l'acteur était convainquant) car inattendue, condition essentielle à la vie d'un tueur en série. Mais là encore le final a anéanti tout ce qui avait été construit avec leur rédemption à la con. Et je n'évoquerais même pas Angie... Pauvre Dréa De Matéo.

 

Le bouquet final.

La saison dans son ensemble est meilleure que la triste saison 5. Il n'y a pas de doutes mais le final est tout aussi caduque. Qui dit final, dit tension et suspense. Or il n'y avait ni l'un ni l'autre. Ni pour Lynette (palme de la conclusion ratée), ni pour Bree (le départ d'Orson est baclé), ni pour Susan (quelqu'un a compris quelque chose à l'intrigue?) et encore moins pour Angie que l'on dégage de manière abrupte. Ce n'est pas les bases de la saison 7 qui peuvent nous remonter le moral. Un échange de bébé digne du soap Des jours et des vies et le retour de Paul Young que tout le monde avait oublié.

 

 

Cela dénote tout de même l'envie de renouer avec les origines. Et de boucler la boucle? Il serait peut être temps.


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