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Les profiteroles

Publié le 20 novembre 2010 par Dodo44

Connaissez-vous les profiteroles? L’un des rares desserts dont je raffole? Il s’agit de choux fourrés de glace à la vanille et nappés de chocolat chaud. Quel parfait duo! Et quel prétexte singulier, frôlant même l’insignifiance, pour vous entretenir du plaisir et de sa tendre moitié. J’ai nommé : la souffrance!

C’était mardi soir dernier. À la fin de ma conférence sur les émotions, une dame me posa cette question : Si j’ai bien compris, on ne peut pas avoir que du plaisir dans la vie? La douleur en fait toujours partie?

J’aperçus dans son visage la trace de douloureux passages. Et je lui confirmai l’inévitable : la vie est un mélange de moments agréables et désagréables.

Ma réponse ne sembla pas la satisfaire, puisqu’elle poursuivit son questionnaire : J’aimerais vivre seulement du plaisir pour le reste de ma vie. Plongeant mon regard dans le sien, je lui dis d’un ton taquin : Vous avez dû beaucoup souffrir pour ne plus désirer que le plaisir.

Elle accueillit mon audace avec magnanimité : Vous avez tout deviné!

La dame insista : Et pourquoi un monde uniquement fait de plaisir ne serait pas possible, d’après vous? Tout de go, je lui demandai : Dans un monde sans souffrance, comment feriez-vous pour reconnaître la présence du plaisir?

Plongée dans ses pensées, elle semblait explorer un concept tout à fait étranger.

Pressée par le temps, j’allai droit au but : Madame, comme plaisir et douleur sont complémentaires, vous êtes libre de percevoir celui des deux qui fait votre affaire. Un oh! illumina ses prunelles. Je viens de saisir ce que vous voulez dire!

Un battement d’ailes et notre entretien n’était plus que souvenir.

Et le lien avec les profiteroles? Le mot clé : profiter. Je suis libre de profiter à plein de la chaleur et du froid que m’offre mon quotidien. J’ai le choix de porter mon attention sur ce qui me convient ou non.

Personne d’autres que moi possède le pouvoir de décider ce qui me fait plaisir et ce qui me fait souffrir. Je suis propriétaire de mon ombre et de ma lumière. Et si par malheur ou par bonheur, je découvre que le fardeau contient le cadeau, à la bonne heure! Voilà la preuve que je suis capitaine de mon bateau!

Souffrir et jouir sont des complices. Ils sont à notre service pour aiguiser nos sens et mettre du relief dans notre existence.

La douleur est la toile de fond sur laquelle le plaisir peint ses créations.

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