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Le Président de la République n’espionne pas les journalistes.

Publié le 20 novembre 2010 par Marx

   C’est bien ce qu’il a affirmé lors de son passage télévisé. Nous , nous en sommes convaincus. Non , pas lui, ses services et vraisemblablement à sa demande ou à celle de ses « collaborateurs ». « Pourquoi espionner des journalistes qui écrivent des articles qu’il lira le lendemain ! ». C’est ce qu’il a déclaré en substance. Ce propos présidentiel est infantile car Nicolas Sarkozy est tout autant intéressé par ce qui n’est pas écrit, sinon plus mais sur ce qui permet au journaliste de l’écrire et de préserver ses arrières. Tout aussi intéressant est de savoir d’où viennent les informations et quels sont ces informateurs et sur la base de quels documents.
   Nicolas Sarkozy se comporte en chef de gang. Non seulement il détrousse les salariés au profit de la grande bourgeoisie mais il exige des sacrifices à ceux qu’il plume afin d’enrichir encore d’avantage les gavés. La crise n’est pas pour tout le monde, elle est subie par les plus faibles au bénéfice des plus forts. C’est ce qu’ils appellent « la crise », autrement dit une aubaine pour les spéculateurs et autres voleurs. Pendant ce temps ces messieurs du gouvernement font comme le milieu qu’ils représentent, ils s’engraissent. Sarkozy augmente ses indemnités, celle des ministres, dans des proportions indécentes et prétendent ensuite participer à l’effort par quelques euros de moins.
   Chez les journalistes, il n’y a pas que des « pujadas », il n’y a pas que les radios et la télé. Les radios font la lessive, comme en 42, on vire tout ce qui ne plaît pas au régime au rythme de « Nicolas nous voilà ». Il y en a d’autres, des journalistes d’investigation sérieux et qui eux aussi en ont assez de l’obséquiosité ambiante. Des journalistes libres et dignes ça existe, la preuve, ils affirment être espionnés par le régime car une chose est certaine et vous pouvez essayer, un ordinateur ça ne s’évapore pas et on ne fabrique pas encore des OVI (ordinateurs volants identifiés). C’est à l’intérieur de ces boîtes que se trouvent ou peuvent se trouver un certain nombre d’informations permettant de rédiger les différents articles que le Président de la République découvre dès le lendemain.
   Il ne lui reste plus, pour être en conformité avec ses actes que de promulguer une loi sur le contrôle de la presse, de manière à légaliser ses actes. Il peut également décréter la censure ce qui justifiera l’action de ses services.
   Il y a également des journalistes plutôt curieux. Que Jean luc Mélenchon s’en prenne à Pujadas et la meute « donne » contre le Président du Parti de Gauche, en affirmant que celui ci s’en prend à tous les journalistes. La même meute est soudain muette lorsque le pouvoir s’en prend à « des » journalistes, avec des méthodes de bandit ou quand certains sont purement et simplement virés de radios et chassés de certains quotidiens. Comme quoi la solidarité de quelques uns de ces messieurs. Il y en a eu qui n’hésitait pas , à une certaine époque, à traiter de terroristes ceux qui voulaient tout simplement faire leur travail et bien il y en a encore de ceux là. Ils sont les mêmes qui se veulent solidaires de Pujadas mais pas des autres, ceux que le pouvoir tente d’intimider.
   Nicolas Sarkozy peut bien le jurer, nous ne le croyons pas, Nous préférons être solidaires des victimes que de l’arbitraire.


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