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Mes bouquins, du livre papier à l’électronique…

Publié le 25 novembre 2010 par Paul

Mes bouquins, du livre papier à l’électronique…

Depuis que j’ai quitté l’enseignement secondaire et mon statut de lycéen studieux dissipé, le nombre de mes lectures s’est effondré de manière alarmante. Les études supérieures n’ont d’ailleurs rien arrangé à la situation ; tout juste le temps de lire quelques chapitres de Conan Doyle entre une soirée orgie estudiantine à l’issue plutôt incertaine et un partiel largement improvisé : réviser c’est pour les faibles, seul le talent compte. Désormais tout a changé et j’ai enfin pu me réconcilier avec la littérature : j’ai troqué brulé mes volumineux livres scolaires, je travaille plus pour gagner moins et je me fais outrageusement dépouiller ma colossale fortune par ces joyeux lurons qui assurent la permanence de notre gouvernement. Si toi aussi tu trouves que je m’égare, que mon propos dérive et que ma ligne éditoriale tend à se perdre dans l’univers de mes songes en faisant disparaitre l’idée sous-jacente que j’aimerais aborder ici… et bien sache que toi et moi nous sommes d’accord. Voilà, j’apprécie pourtant ces vieux bouquins qui ornent ma bibliothèque et cette odeur des mots mêlée au parfum de littérature qui s’en échappe, mais aujourd’hui nous avons des livres électroniques que je me (com)plais à consommer sans modération. Un livre c’est beau mais un ebook… qu’est ce que c’est pratique !

Mes bouquins, du livre papier à l’électronique…
Mes ebooks me suivent vraiment de partout, toujours dans mon iPhone, toujours dans ma poche. Prêts à combler n’importe quelle attente ou moment d’inactivité, souvent ils me servent même à sombrer dans un profond sommeil. Parfois ils m’empêchent aussi de le trouver, quand l’histoire est intéressante, quand les phrases sont belles ou que l’énigme paraît interminable. Tenez par exemple, pas plus tard que hier soir, impossible de fermer l’œil avant d’avoir terminé La Clique Dorée d’Émile Gaboriau. Et puis c’est tellement sympa de pouvoir lire au plumard pendant des heures avant de s’endormir, sans avoir à foutre une lumière blafarde dans la tronche de Mademoiselle qui dort juste à côté. Bref, moi j’aime bien ces livres électroniques sans saveur.

Mes bouquins, du livre papier à l’électronique…
Le top du top étant qu’ils soient disponibles sur iBooks mais il m’arrive de lui faire quelques infidélités au profit de Stanza. J’apprécie vraiment la présence d’une table des matières, le fait de pouvoir régler la taille du texte et la luminosité de l’écran. La fonction « rechercher dans le livre » est géniale et le fait de pouvoir placer des signets (marques-pages) est indispensable. L’excellente interactivité avec l’interface permet une vraie expérience de lecture : dictionnaire, sur-lignage (5 couleurs), annotation, … tout y est ! Pour être tout à fait honnête le dictionnaire intégré à iBooks ne fonctionne que dans la langue de Shakespeare. Combien de fois ai-je voulu retenir un mot ou chercher la définition de tel autre mot si précis ? Pour ce faire, avec l’édition papier et sans bousiller l’œuvre, il faut un marque-page, y revenir, retrouver le mot, chercher un énorme dictionnaire (pas la version « pour les nuls »)… mais quel calvaire !

Mes bouquins, du livre papier à l’électronique…
Néanmoins je trouve quelques lacunes à l’application iBooks qui ne permet pas une recherche par langue et c’est très chi***, surtout pour les auteurs étrangers et les grands écrivains. Certaines œuvres offrent quelques surprises typographiques comme l’absence d’apostrophe par exemple. J’ai remarqué que les ebooks gratuits ne comportent généralement pas de description et c’est toujours embêtant. Le côté très positif c’est qu’il est toujours possible de télécharger un extrait de toutes les œuvres disponibles. Selon moi il manque essentiellement un vrai système de recherches multi-critères (par langue, année, auteur, catégorie, etc) et un vrai dictionnaire fonctionnel type Antidote (définitions, locutions, synonymes, antonymes, cooccurrences, conjugaison, famille, analogies, citations, anagrammes, etc).

Pour conclure je dirais que l’expérience de lecture d’un livre électronique est vraiment intéressante mais ne doit être comparée à celle d’un livre papier. Les prix des ebooks me semblent généralement assez corrects même si un effort supplémentaire serait le bienvenu. Le plus gros point noir réside dans la faible quantité d’œuvres numérisées. Il m’est par exemple bien difficile de mettre la main sur le roman Le soleil se lève aussi d’Ernest Hemingway que je veux lire depuis un certain temps. Alors, e-book ou livre papier, quel avenir pour la lecture ?


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