9e édition des Sommets du cinéma d’animation de Montréal

9e sommets

Les Sommets du cinéma d’animation de Montréal, 9e édition, se tiendront du 2 au 5 décembre prochain à la Cinémathèque et j’ai eu le plaisir d’assister à la projection de presse mardi dernier. Des films d’animation en matinée, que je me disais, ce ne sera pas pire que d’écouter les petits bonshommes du samedi matin, comme quand j’étais petite…

Une sélection de neufs films, de provenance diverses, des plus accessibles aux plus nébuleux, étaient annoncés. Je me suis retrouvée très souvent dans un monde à des années lumières des petits comiques de ma jeunesse!!!!
Plusieurs fois, au cours de ce presque deux heures de visionnement, je me suis sentie dérangée par les propos brutaux, les dessins agressifs, les trames sonores angoissantes de certains des films qui nous furent présentés et je pense ici plus particulièrement à ‘Get real !’, production hollandaise de Evert de Beijer ainsi qu’à ‘The external world’ de David O’Reilly. En fait de critique sociale, ces productions sont vraiment décapantes et ne conviennent absolument pas aux enfants !
D’autres films, par contre, surent me faire sourire et m’attendrir, tel ‘A gum boy’ (Kuchao) du réalisateur japonais Okuda et comment ne pas s’extasier sur la beauté des dessins de ‘La formation des nuages/The formation of clouds’ de la québécoise Marie-Hélène Turcotte ? Et je n’oublie pas le joli film d’ouverture, ‘Un monde à découvrir’ de Renaud Plante et Mathieu Goyer qui nous présente en marionnettes, des amoureux de littérature.
Plus d’une centaine de films, incluant une sélection Jeunesse et quelques longs métrages, seront présentés au cours de ces trois jours. Des rencontres et ateliers avec certains artisans de cet art sont aussi au programme ainsi que le ‘Youtube battle’, compétition qui se tiendra le samedi 4 décembre à 22h 30 au Café-Bar de la Cinémathèque.
J’espère que vous irez en grand nombre, pour vous amuser mais aussi vous faire décoiffer par ces créations plus audacieuses les unes que les autres, et que vous reviendrez nous parler de vos impressions !
Johanne Tanguay